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vendredi 28 juillet 2017

COMMENT CHOISIR SON CHEMIN



Nos frères Galactiques, les Archanges, les Anges, les Maîtres Ascensionnés nous conseillent souvent à travers leurs canals de choisir maintenant ce que nous voulons faire dans cet avenir qui pointe son nez.

Certaines personnes ont déjà une idée assez précise de ce qu'ils souhaitent que soit leur avenir. Naturellement, je ne les critique pas, même si de mon côté cela me semble difficile de dire : "Je veux faire telle ou telle chose : devenir artiste, écrivain, musicien, agriculteur, pilote d'avion, etcetera" dans un avenir dont nous n'  avons qu'une pâle, très pâle notion. 

Pour moi c'est un peu comme si nous nous trouvions la nuit au milieu d'une forêt et n'avions qu'une vague idée de comment nous y sommes arrivés. Maintenant on nous demanderait de reprendre le chemin vers chez nous sans nous tromper et sans hésiter. Pas facile quand vous ne savez même pas où est le nord et n'avez pas la connaissance des étoiles, même si le ciel est sans nuages.



Lorsque j'essaye de tracer un plan, le mien est simplement de servir : servir notre Père, l'humanité, la Terre, l'Univers. Les détails je les laisse à ma Divine Présence, à mon Soi Supérieur, car depuis des années maintenant je m'efforce de m'abandonner à Elle (ou à Lui) qui sait ce qui est le meilleur pour moi et pour tous. Je pense pouvoir Le suivre les yeux fermés, quelles que soient les épreuves que je devrai encore traverser. 

Je sais maintenant que rien ne m'arrive pour mon mal, que même les épreuves les plus dures ne me touchent pas par hasard (d'ailleurs le hasard n'existe pas) mais qu'il s'agit d'une leçon que je dois apprendre.

Oui, je mets mon avenir, quel qu'il soit, entre les mains de mon Soi Divin et je dors en paix. Oui, je peux dire que je suis  en paix, même si parfois je me bats contre des petites contrariétés de tous les jours qui ne se passent pas comme je veux. Mais de plus en plus tout cela se termine par un éclat de rire.

Est-ce cela que nos Frères plus évolués ont à l'esprit lorsqu'ils nous disent d'écouter notre coeur et nous laisser guider par lui ?

Pour terminer cette réflexion je vous souhaite que vos choix, quels qu'ils soient, vous apportent la paix avec vous-mêmes et avec tout l'Univers. 

Avec tout mon amour

                                              
Marlice D’Allance

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samedi 22 juillet 2017

LA RENAISSANCE : Auto-thérapie Multidimensionnelle




Dans notre parcours de thérapie ou d'auto-thérapie, il y a parfois des blocages très profonds que nous rencontrons et que nous n'arrivons pas à déraciner: des peurs énormes, des attitudes personnelles malsaines et très puissantes, des comportements irrationnels dont on ne trouve aucunement la source, des résistances diverses, etc....

Le mental est très puissant pour nous aider, mais parfois aussi, il bloque tout le processus. Il faut parfois prendre un chemin différent pour faire sauter certains blocages ou barrages énergétiques que nous avons et que nous ne comprenons pas.

Dans ces situations, je recommande tout particulièrement une approche de thérapie qui s'appelle "la renaissance" ou dans son langage anglais courant: "le rebirth".

Il s'agit de respirer en profondeur, assez rapidement et en cercle continu, sans pause, pendant plusieurs minutes. En respirant ainsi, le souffle profond fait remonter à la surface des émotions et des souvenirs d'événements que nous avons oubliés, occultés, généralement parce qu'ils ont été trop souffrants. Mais lorsqu'ils remontent ainsi, la souffrance est beaucoup moins grande parce que nous sommes adultes et que les événements en cause sont dans un lointain passé, parfois, dans la petite enfance, d'autres fois, dans la vie intra-utérine, et d'autres fois, dans une incarnation précédente où nous avons vécu un traumatisme important dont notre âme ne s'est pas encore libéré.

Je recommande vivement ce processus de thérapie lorsqu'on n'arrive plus à avancer juste avec des outils plus mentaux. Le "rebirth" est très multidimensionnel, il fait intervenir en nous des énergies spirituelles, intellectuelles, émotionnelles, parfois aussi sexuelles, et toujours, des énergies corporelles (des réactions physiques diverses).



C'est un mode de thérapie très libérateur, très puissant et souvent très surprenant !

Recherche ce processus, ce mot (rebirth) sur le web... ou dans les dépliants de gens qui travaillent dans le domaine de la croissance personnelle (ex: dans les librairies, épiceries, restaurants en lien avec la santé ou la spiritualité) et tu découvriras le ou la thérapeute qui te conviendra pour vivre ce type de déblocage profond. Habituellement, il faut s'engager dans  un processus de 5 ou 10 rencontres, pour avoir le temps de déloger les blocages importants qui nous résistent depuis longtemps et ne rien laisser à moitié réglé !

Il y a quelques années, j'ai fait des découvertes merveilleuses dans un tel processus et je le recommande vivement aux gens qui veulent être aidés avec une technique très efficace. Leonard Orr est un pionnier dans ce domaine, voici son site web:



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jeudi 13 juillet 2017

Lorsqu’un enfant des Etoiles s’exprime



Merlin nous donnait un nouvel enseignement sur les colères du Dragon, provoquées par les conduites des hommes plongés dans leurs obscurantismes, en nous précisant que ce Dragon n'était que la manifestation extérieure de tout ce qui doit être maîtrisé et transmuté par L'homme mais qui ne l'est pas, et suscite tant de catastrophes, de cataclysmes et de guerres . Cet enseignement était donné en présence d'un jeune homme de 18 ans que nous nommerons Jbn.



Merlin – Le magicien fait sortir le Dragon pour que les choses changent. Chacun est un Merlin. Et, par exemple Jbn, peut dire : "je vais faire sortir le Dragon pour qu'il crache ce qu'il y a à transmuter !"

Jbn – Cela me renvoie à ce que je souhaite libérer et qui me connecte aux Puissances du Dragon… Cela fait un certain temps, que j'ai des angoisses dont je souhaite trouver les racines.

Merlin – A quel moment éprouves-tu ces angoisses ?

Jbn – Le matin quand je me réveille. Cela se développe au fur et à mesure que je me lève, fais ma toilette, m'habille… parfois c'est seulement physique et parfois émotionnel ou bien les deux. Peut-être cette angoisse est-elle reliée à mon amie quand la pensée me prend que je puisse la perdre.

Merlin – La fusion, c'est bien !… mais chacun doit rester dans sa protection propre. Ne soyez pas happé l'un par l'autre. Si vos corps subtils se mélangent dans les autres dimensions, vous êtes deux à pâtir de la situation et cela vous empêche de faire votre travail. Vous devez être chacun dans votre protection. Car il est inévitable que les problèmes de l'un influencent les problèmes de l'autre et se surajoutent. Il y a alors accumulation de toutes vos angoisses mutuelles. C'est beaucoup plus lourd d'avoir à faire un travail pour deux que pour soi seul.

Cyrille - Et cela peut amener beaucoup de perte d'énergie, de temps et de risque de régression…

Merlin - Oui, cela ne peut vous faire progresser, mais vous ralentira. Chacun, pour lui-même, doit faire le catalogue de ce qui ne va pas et de ce qui va bien. Lorsque quelqu'un vit une situation, il est dans la nécessité de comprendre qu'il s'y est mis personnellement et que c'est à lui de faire – dans le discernement – le bon choix pour s'en sortir.

Jbn – J'ai l'impression que l'angoisse est dans ma nature, alors comment puis-je faire pour m'en sortir ? J'ai été collé à ma mère et à mon père tout le temps, et si je me séparais d'eux, c'était la folie tant c'était fort. Il n'y avait pas de raison apparente à cette angoisse. Elle surgissait dès que je devais m'éloigner… (après un long silence il poursuit) Si je ne sens plus l'énergie de l'Amour divin en tant que Présence, c'est comme si le Père-Mère n'était plus là. Et s'il n'y a plus son Amour c'est comme s'Il ne m'aimait plus. Que tout allait se terminer…

Je crois que c'est cela qui déclenche l'angoisse de la séparation, et je me culpabilise du fait qu'il puisse y avoir séparation. Et chaque fois que je crois faire du mal je me culpabilise, et j'ai du mal à me pardonner…

(S'engage alors un dialogue entre Jbn et Cyrille, auquel Merlin demeure présent).

Cyrille – Une angoisse de séparation peut être en rapport avec notre séparation d'avec la Source. Tu le sais, n'est-ce pas ? Mais alors, serait-il possible que tu te sentes responsable de cette séparation ?

Jbn – D'autant plus que je ne supporte pas de rester dans cette tristesse, dans ce vécu de dualité, et de ne pas être dans l'Unité. C'est comme être dans deux mondes en même temps, ou de savoir qu'il y a quelque chose de magnifique au-delà – cet état d'Unité qui me manque. C'est dur de devoir être dans la dualité.

Cyrille – Pourrait-il s'agir d'une illusion ?… (Jbn acquiesce de la tête) Oui ! Alors, en ce cas selon toi, qu'est-ce qui causerait la réalité de cette illusion ?

Jbn – Ma nature est de ressentir cette Unité dans une hauteur spirituelle… mais, quand je redescends, c'est la tristesse ! Car nous sommes dans un monde où la  plupart des personnes sont déconnectées.

C'est pour cela que je me sens énormément seul. C'est un énorme sentiment de  solitude et de manque. Parce que j'adore la joie, mais j'ai des difficultés à la trouver sur cette Terre. Toutes ces années que j'ai vécues sur Terre j'ai cherché cette joie. Et lorsque j'ai réalisé qu'elle ne peut se trouver à l'extérieur, ma tristesse est venue… Puis j'ai retrouvé cette connexion avec le Père et c'est alors que la joie est revenue. Je veux être dans cette connexion tout le temps. Ainsi, quand Sananda fait description de la vie sur les vaisseaux de la 5e Dimension, et que l'on est connecté tout le temps avec l'Amour, la présence de l'Amour permanent du Père c'est une joie merveilleuse. Je ne peux oublier cet état ! Alors, ailleurs, comment puis-je me satisfaire ?…

Mais c'est aussi parce que je veux que l'on me comprenne. C'est pour cela aussi que j'ai un manque ! Mais je ne vois pas comment je peux oublier cela. On me dit qu'il ne faut pas être dans le manque. Mais pour moi il y a le manque ! J'essaye d'établir la connexion avec le Père de façon permanente, mais c'est différent sur Terre. C'est difficile d'être sur Terre. La seule raison d'y être c'est  ma mission. Rien d'autre ne peut me tenir sur cette Terre. Oui, cet état de dualité est une illusion, mais on est dedans et on le vit. C'est un état inacceptable !



Cyrille – Pourquoi est-il inacceptable ?

Jbn – Parce que c'est comme vivre l'état de séparation tout le temps, l'état de séparation d'avec la Source. Ce n'est que dans les moments de méditation et de reliance que je suis tranquille, et que je peux enfin être heureux, en paix, et donner de l'amour. Malheureusement, l'existence dans la 3e Dimension a été jusque-là une souffrance pour moi. C'est pour cela que les textes soufis résonnent tellement en moi. Les poèmes de Rûmi disent ce que je vis intérieurement, comme s'il avait mis des mots sur une émotion que j'éprouve. Ma souffrance provient aussi de la croyance que je suis séparé de la Source.

Cyrille – Cependant le Père est toujours à nos côtés. Nous savons qu'Il n'abandonne jamais aucun de ses enfants. Que la perception de son immense Présence ne  dépend que de nous ! Je pense que c'est aussi pour cette raison que nous nous sentons responsables de cette séparation et éprouvons de la culpabilité. Car c'est à nous que revient le fait de faire des erreurs ou bien des mauvais choix. Comment vois-tu cela toi ?

Jbn – Quelque chose en moi dit "Il n'est pas là". Ce quelque chose naît du besoin de sentir Sa Présence avec une certaine force. Et si je ne la sens pas, cela veut dire pour moi que je suis séparé de Lui. L'état d'Unité, pour moi, est de baigner dans cet Amour ! C'est comme une drogue.

Et lorsqu'on ne peut en prendre qu'une infime quantité, on dit "l'extase n'est pas au niveau où je l'attends !". Alors on fait un va-et-vient extrêmement fatigant. Mais je crois que c'est là notre travail. C'est vraiment comme être dans deux dimensions à la fois. Tu vas jusqu'à la frontière de cet état et tu dois revenir sur terre!

Pour moi le travail est comme de ramener ce vécu d'extase sur Terre. Le plus difficile dans ce travail, est de connaître un autre état d'être… personne ne peut me convaincre que l'état d'existence sur Terre est acceptable. Je ne l'accepte pas… Pourtant, si je suis là, c'est que j'ai accepté quelque chose qui est en rapport avec cet état d'existence – ma mission. Mais ce que je ne peux accepter, c'est que l'état d'existence sur cette Terre puisse être bon, et que ce puisse être moi qui serais incapable de trouver qu'il l'est suffisamment. Cela me met en colère…

De plus, si je me contente de cet état d'existence, je ne peux faire mon travail. Non ! Je ne peux me contenter de vivre cette vie, de faire gentiment un travail ici ou là, et qui ne me convient pas, et de me dire : "C'est comme cela, tu n'y peux rien ! C'est la vie !…". Moi, je ne peux me contenter de cet état d'existence inacceptable à mes yeux, et c'est de là que vient ma tristesse.

Cyrille – Si je te comprends, ton travail est de témoigner d'autre chose sur cette Terre où tu ne peux accepter les conditions ordinaires de vie, qui sont celles de la plupart des êtres humains ?

 Jbn - Plus j'avance sur cette voie du travail avec les autres dimensions de mon être, plus j'avance vers l'Unité Intérieure de Qui Je Suis, plus je considère que je fais mon travail. Il y a une part de moi-même qui sait très bien que je suis connecté et, plus j'avance sur cette voie, plus je m'éloigne de la condition humaine dite "normale". Même lorsque j'étais enfant, je ne faisais que coexister avec les autres. Ce que j'avais en moi me rendait heureux. Les difficultés ont commencé lorsque j'ai découvert que ce qu'il y avait en moi n'était pas compatible avec les conditions d'existence des autres.

Ma mère et moi avons commencé notre cheminement à la même époque, du fait de sa maladie. Mais, ces derniers temps je ressens qu'on n'est plus sur le même niveau, et qu'elle ne peut comprendre ce que je vis. Et je ne peux vivre un échange profond avec l'autre s'il ne comprend pas ce que je vis.

Ce qui est difficile à vivre, c'est d'amener quelqu'un à accepter de mener un échange – possible à un certain niveau – mais qui ne peut être conduit dans la profondeur. Avec mon amie, j'ai pu mener un échange à tous les niveaux. C'est pour cela que j'ai peur de la perdre. Car je me dis que si, dans la 3e Dimension, je la perds, je perds ce qui est le plus important pour moi.

Mais désormais c'est comme donner un enseignement plutôt que de faire un échange. Ce qui me manque, c'est une relation équilibrée avec un autre être qui m'apprend aussi. Je suis fatigué de tout le temps donner et de ne rien recevoir, lorsque je m'épuise à essayer de faire comprendre qu'il y a autre chose. Je cherche une relation à un autre niveau.

Cyrille – Je ressens ce que tu dis comme un besoin de recevoir des autres êtres humains quelque chose d'aussi absolu que l'Amour Divin. Cela est-il juste ?

Jbn (en riant) – Oui, c'est comme cela !

Cyrille – Alors dis-moi : comment quelqu'un pourrait-il t'offrir plus que ta propre connexion avec Dieu ?

Jbn - J'existe sur Terre dans un corps humain avec des besoins et des émotions humaines. Mais ce n'est pas tout à fait humain ce que je vis. En fait, je veux faire quelque chose d'humain, mais à un niveau qui ne l'est pas.

Cyrille – Comme vouloir apprendre à voler à un poisson ?

Jbn – Ce qui est bizarre c'est que je suis un poisson qui peut voler.

Cyrille – Ce "vol du poisson" n'est possible que par la connexion au Divin. Alors, ton job, c'est quoi ?

Jbn – D'être connecté !

Cyrille – Et puis ?

Jbn – Si je suis connecté, j'apporte quelque chose avec moi et, toujours, autour de moi, j'essaye de créer cet état d'Unité. Par exemple, quand quelque chose avec mon amie ne va pas, j'essaye de régler cela le plus rapidement possible, pour créer de l'harmonie – ce dont j'ai le plus grand besoin ! Je veux créer une harmonie avec tout et, tout particulièrement, avec ceux que j'aime. C'est difficile pour moi de voir le désaccord, le conflit ou la lutte, entre deux personnes.

… Tout cela provoque en moi de la colère. Cette colère intérieure, c'est comme être contre tout ce qui est : contre Dieu, contre l'Unité, la connexion au Divin… Et je ne peux pas m'en sortir alors que j'essaye vraiment de le faire… Mais je ne trouve pas le moyen pour cela. Cela me met une émotion très désagréable. Comme si j'étais sous l'eau, le pied coincé entre deux rochers, et que je ne puisse me dégager. Et j'étouffe ! J'essaye de me dégager, mais ça ne marche pas. Elle est extrêmement profonde cette tristesse que j'éprouve. Tu ne peux pas mettre un poisson hors de l'eau, sur le sol, et croire qu'il va être heureux !

 Cyrille – Mais rappelles-toi. Lorsque nous avons travaillé sur ce que tu as éprouvé et vécu lors de ta Séparation Primordiale d'avec la Source de Vie, d'Amour et de Lumière, tu as éprouvé des émotions à l'encontre du Père- Mère Divin? Cela n'est-il pas en rapport avec cette image du poisson placé hors de l'eau?

Jbn – C'est pour cela que je ressens cette culpabilité envers moi-même.



Cyrille – Alors imaginons ! Si tu te mets à la place du Père-Mère, dans ton Amour infini pour ta Création, émanée de Toi6même, comment vas-tu accueillir ce qui vient de toi et qui est en colère contre "Lui-Toi-même", dans ce mouvement de séparation d'avec toi-même ?

Jbn – Le Père m'a donné une très belle image : celle de la 3e Dimension semblable à un aimant aux deux polarités (+ & -). Lorsque ces deux polarités sont réunies, il se forme une Unité. Pour faire l'expérience de la dualité, dans la Création, Dieu a comme tourné un des aimants, et alors les deux polarités se sont séparées et sont devenues distinctes. Ainsi, se séparent de l'Akasha Primordial, l'élément feu et l'élément eau – comme pour faire une expérience. Je vois le Mal qui est là comme pour montrer ce qui n'est pas bon. Il est comme un miroir nous montrant ce qui n'est pas dans la Lumière. Et si nous sommes sur le Chemin de la Lumière, le mal ne peut rien nous faire. C'est comme pour montrer ce qui n'est pas la Source, ce qui n'est pas bon…

Cyrille – …et montrer ce que nous ne pouvons voir que si l'Observateur en nous6même, demeurant dans la connexion, regarde, sans jugement aucun, ce qui se passe lorsque nous vivons de façon déconnectée dans la 3e Dimension. Nous demeurons sinon dans la dualité et la division…

Jbn – Oui !… Mais comme mon but est de tout ramener à l'Unité, c'est difficile de comprendre ceux qui la rejettent.

Cyrille – Mais tu sais aussi que tout ce qui rappelle le souvenir de l'Unité divine réactive la souffrance de la Séparation, avec tout son cortège d'émotions puissantes comme la peur, la colère ou le doute. Et si nous ne demeurons pas connectés en permanence, nous sommes dans la réactivation des souffrances de la Séparation. Observons comment notre Père ne se manifeste à nous, que si ce que nous faisons est en alignement avec le Divin ; et que, lorsque nous nous en écartons, Il devient muet, tel un Père qui, sans jugement, dans l'Amour Inconditionnel le plus pur, regarde les agissements de ses enfants expérimentant le libre-arbitre… en se demandant s'ils sauront en tirer tous les enseignements susceptibles d'éclairer le chemin à venir.

Merlin, demeuré silencieux jusqu'alors, se manifeste de nouveau par l'entremise de Sélène :

Merlin – l'Eveil n'est rien d'autre que d'observer ce qui se passe à chaque moment de l'existence sur Terre, sans perdre la Connexion.

Jbn – C'est pour cela que dormir correspond à la Séparation, et me réveiller c'est me reconnecter et, être dans l'Eveil, c'est demeurer connecté. C'est une grande croyance que celle de considérer que nous vivons éveillés, en ne considérant que ce qui se passe dans la 3e Dimension. Mais nous dormons les yeux ouverts.

Cyrille – Cette croyance que nous sommes éveillés quand nous ouvrons nos yeux physiques, est sans doute la chose au monde la mieux partagée. Elle est  particulièrement puissante…

Jbn – Et très vivante ! L'illusion est très vivante du fait que nous ne donnons de mesure aux choses qu'à partir de ce que nous éprouvons. C'est certes une réalité vécue, mais ce n'est pas la vérité.

Merlin – La vraie Alchimie, c'est voir l'Or de la Présence Divine en toute chose, et en permanence…

Jbn – …et sortir pour de bon de cette illusion de Séparation.


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mardi 11 juillet 2017

La philosophie du tantra, c’est avant tout de vivre pleinement l’instant présent



Trop souvent, nous nous projetons dans le futur, en espérant, voir en rêvant, que le lendemain sera meilleur que notre présent. Parfois, nous regardons en arrière, en nous lamentant que le passé ne soit plus. Et nous oublions ainsi chaque jour de vivre “ici et maintenant”. Le futur ne peut se construire qu’en vivant pleinement en conscience, notre quotidien. Nous n’avons prise que sur l’aujourd’hui, en nous éclairant du passé.

Le tantra est un des chemins de centrage, pour entrer dans cette réalité de vivre, en pleine conscience, chaque instant de notre existence.

Trop souvent, on limite le tantra à une simple exploration de la dimension et de l’énergie sexuelle. Or vivre de manière “tantrique”, c’est vivre pleinement chaque instant. Que ce soit au travail, dans les loisirs, les rencontres et les partages, dans les joies et les peines, mais aussi, dans le silence ou la solitude qui nous font si souvent peur.




L’énergie sexuelle :

L’énergie sexuelle que l’on découvre, que l’on explore aussi dans le tantra, est essentielle, bien sûr. En fait, c’est une énergie que, la société occidentale et les religions souvent, ont gommée, voir salie. Or cette énergie est inhérente et même essentielle à chaque homme et à chaque femme. Nous sommes tous sexués et sexuels. Le nier, c’est nier une part essentielle de nous. Mais cette énergie sexuelle, nous la confondons trop souvent à une seule énergie génitale. Or la sexualité est bien plus grande et plus vaste que notre génitalité.

Le Tantra, pour nous, est un chemin d’unité. Il nous semble en effet que l’Homme, dans son histoire, surtout Judéo-Chrétienne a nié depuis trop longtemps une part de lui-même: celle de la sexualité. Nous savons tous que nous sommes sexués, homme ou femme. Un genre que l’on ne choisit pas. Mais ne pas l’avoir choisi ce n’est pas forcément vivre en harmonie avec. Nous vivons dans une société bien plus basée sur le paraître que sur l’être. Nos vies sont bourrées de préjugés. Sur l’autre, bien sûr, mais aussi et surtout, sur nous-même.

L’homme doit être fort, ne doit pas montrer sa sensibilité, il est dominant ou alors dominé, pas d’autres choix. Dans sa sexualité, il doit donner, honorer et faire jouir sa partenaire le plus souvent possible pour être un vrai homme, au risque de se nier lui-même. La femme, elle, doit porter bien plus qu’elle ne le peut. Elle doit être à la fois mère, épouse et amante, parfaite et souriante, et trop souvent, elle aussi, pour être aimée, se force à accepter et à subir sans rien dire.

L’un et l’autre ne savent pas bien souvent dire non, dire stop. Avancer dans son chemin personnel, c’est apprendre à dire oui, à ce qui nous est vraiment essentiel, mais aussi et c’est peut-être le plus difficile, à dire non, à ce qui nous coupe de nous-même, à ce qui nous abîme. Trop souvent, nous sommes submergés de choses à faire, à penser, à porter …..  Faites l’expérience, par exemple, dans votre quotidien, lorsque tout s’enchaîne  et que vous sentez que vous vous perdez, de dire simplement, à voix haute, « Stop ». Laissez raisonner en vous le silence engendré, ne serais-ce que quelques secondes….  Sentez alors comme immédiatement, le stress présent juste avant, fait place à une douce sérénité, et que les choses reprennent leur place et leur juste importance. Vous repartirez alors dans votre action d’un lieu plus intérieur, plus présent, plus centré. Un acte tout simple, qui peut changer votre manière d’être. Sentez, à travers ce petit geste, combien, à tout moment, quelques soient les circonstances, vous pouvez rester vous même et que vous restez maitre de votre vie.



L’Homme est fait pour aimer :

L’homme est fait pour aimer. Voilà notre seule certitude. Mais pour aimer l’autre, il est essentiel auparavant, de commencer par s’aimer soi-même. Et Dieu sait que c’est difficile, tant on a été blessé dans notre histoire, dans notre enfance comme dans nos vies d’homme et de femme.

Trop souvent, nous cherchons à l’extérieur de nous-même les réponses qui sont au dedans. Trop souvent, nous faisons tellement de bruits avec nos têtes, nos mots, nos peurs, nos attentes,  que nous ne prenons même plus la peine d’écouter ce que la vie et l’Amour nous murmure à l’oreille. Or l’Amour ne fait pas de bruit, l’Amour ne s’impose pas, l’Amour respecte et attend. Si nous ne prenons pas le temps de faire silence, de nous arrêter par moment pour nous mettre à l’écoute, en nous même, alors, nous courrons en vain. Et ce qu’il y a de si mystérieux, et de si merveilleux à la fois, c’est que le murmure de l’Amour est unique pour chacun. Ce que l’Amour a à me dire, Il ne peut le dire qu’à moi. Et si moi, je ne l’entends pas, alors c’est toute l’humanité qui en sera privée. Chacun de nous a la responsabilité d’entrer dans ce mystère de l’Amour, pour pouvoir le faire advenir en plénitude. C’est un peu comme un puzzle. Tant qu’il manque une pièce, le puzzle n’est pas complet. Avec l’Amour, c’est pareil, tant qu’il manque une parcelle d’Amour, alors le visage total de l’Amour ne peut apparaître. C’est aussi le sens de la parabole du bon berger. Tant qu’il manque une brebis, son troupeau n’est pas complet, et seule lui importera la brebis manquante !

Le chemin que propose le Tantra n’est pas le seul chemin, loin s’en faut. Mais il est un chemin sûr et puissant pour apprendre à savoir qui l’on est, et à vivre en conscience.

Trop souvent, on a opposé la sexualité et le sacré, glorifiant une âme qui s’élève. Or, pour s’élever, une âme a avant tout besoin d’être enracinée, sinon, elle s’envole!! Quel chemin magnifique que de commencer à se sentir unifié, enraciné dans la terre pour mieux être relié au ciel.

Le tantra, c’est avant tout un chemin vers la spiritualité.

Pleinement Homme pour pouvoir apporter sa part de divin à l’univers.
Il est essentiel que chacun de nous, porteur d’une part unique de divinité, puisse la faire émerger afin que le vrai visage de l’Amour Divin puisse apparaître.



S’ouvrir :

Dans la vie, autour de nous, on peut dire qu’il y a 3 cercles. Le premier, le plus proche, c’est le cercle de confort, celui où l’on se sent bien, en sécurité, dans quelque chose de connu. Juste après, il y a un cercle d’inconfort, où nous n’aimons pas trop nous risquer, par peur de “l’inconnu”. Vient ensuite le cercle de “l’insupportable”, où alors, nous sommes en danger.

Trop souvent, nous nous contentons de ce cercle de confort, même si nous pouvons nous y sentir à l’étroit. Mais qu’il est bon de temps en temps d’aller explorer ce cercle d’inconfort qui nous entoure….pour nous rendre compte, une fois cette limite franchie…que l’on peut s’y sentir aussi bien que dans notre cercle de confort. Ainsi, petit à petit, on peut ouvrir notre horizon, et faire grandir notre cercle de confort, en ouvrant notre cœur. Une des clés du tantra est aussi à cette image. Nous ouvrir à nous même, pour mieux nous ouvrir aux autres.

Une belle phrase pourrait, dans notre culture, résumer un peu ce que nous souhaitons vivre et donner, Christine et moi. Une phrase de Saint Augustin: “Aime et fais ce que tu veux”. 

Ce n’est pas de l’égoïsme, bien au contraire! Vivant un amour désintéressé, et nous sachant aimé de toute éternité, on peut alors vivre le vrai Amour, d’où rien ne peut sortir que de bon.
 



Partagé  par Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité