L’orientation d’un travail de l’artisan
de la lumière suit deux axes : le collectif et l’individuel. Bien sûr,
celui-ci œuvre aussi pour son propre développent, cela va de soi. Charité bien
ordonnée commence par soi-même.
Cependant, certains refusent ou
rejettent cette notion. Selon leur compréhension des choses ; leur seul
but est d’aimer autrui, de contribuer au bonheur des autres. Or, si cet élan
est noble, il n’en demeure pas moins que pour favoriser le bonheur, la joie,
l’équilibre et l’amour des gens autour de soi, nous devons d’abord nous aimer
vraiment nous-mêmes.
Plus vous le ferez, plus vous
apprécierez la profondeur et l’intensité de l’amour, plus vous pourrez le
diffuser et plus vos oeuvres, ainsi que vos pensées, vos regards, vos gestes et
out ce que vous êtes reflèteront cet amour.
Puisque l’artisan de la lumière
contribue à la transformation du monde, il le veut bien sûr joyeux, inspiré et
inspirant, et non terne et lourd. Serait-il naturel que l’artisan œuvre dans la
douleur et le labeur pour créer la légèreté et la joie ? Ce serait un
non-sens. Ce qui ne suscite en lui ni
joie, ni intense sensation amoureuse, ni pulsion de vie euphorisant et
effervescente ne peut intéresser l’artisan de la lumière.
Il y a plusieurs siècles, les hommes
bâtissaient d’énormes structures architecturales qui exigeaient plusieurs
décennies avant d’être parachevées. Leurs descendants poursuivirent le travail
et y prirent plaisir comme le font les véritables artisans. Imaginez, par
exemple, ceux qui ont participé à la construction des grands temps d’Egypte ou
à la création des grandes cathédrales, des mosquées ou de la Grande Muraille de
Chine. Leur fallait-il voir le résultat final pour s’en réjouir ? Le véritable artisan se réjouit de la
sculpture sur laquelle il travaille présentement, même s’il ne la verra pas
terminée.
Chaque geste pour lui est choisi,
inspiré, inspirant. C’est son œuvre. C’est sa création. Elle contribue à
l’œuvre globale grâce à laquelle l’harmonie et la beauté de la vie sont
perpétuées. Elle rend hommage à tout ce qui existe. C’est pourquoi il s’en
réjouit. S’il ne s’en réjouissait pas, ce qu’il crée ne le ferait pas vibrer.
Il y a bien sûr certain artisans qui ne se réjouissent pas de leurs œuvres. Il
est alors opportun de se demander s’il s’agit de véritables artisans de la
lumière, et si leurs créations sont d’une vibration suffisamment élevée.
Respecter l’humain, c’est aussi œuvre
pour la paix. Pour l’artisan, la première façon d’œuvrer pour la paix consiste
à retrouver et à conserver la paix intérieure. Ainsi, ses vibrations, ses
paroles, ses pensées et tout en lui inspirera la paix chez les autres. Il peut
certes militer pour la paix dans le monde, mais il n’est pas demandé à
l’artisan de renoncer à tout pour revendiquer la paix et fustiger ceux qui ne
la font pas. L’artisan de Lumière se doit de vivre en paix et de faire en sorte
de la créer autour de lui. Ainsi, chacun de ses choix dans son travail et ses
activités contribue à propager la paix dans son environnement immédiat et bien
au-delà.
L’équilibre entre les principes
féminin et masculin, de même que le sentiment de paix intérieure sont
intimement liés à la recherche de l’équité. Il ne s’agit pas de condamner celui
qui vit dans l’abondance en lui montrant celui qui est pauvre, il s’agit plutôt
d’œuvrer consciemment afin qu’une répartition plus équitable de l’abondance
fasse partie des objectifs communs de l’humanité. Et l’artisan facilite le
changement en s’harmonisant au flux des transformations et en se laissant
inspirer par ce dernier. L’artisan collabore avec les autres afin que tout soit
en transformation, et il invite les gens à ne pas s’attacher collectivement à
ce qui appartient au passé.
Vous êtes un artisan de la Lumière.
Mais pour l’être pleinement il faut bien sû, que vous sachiez reconnaître votre
apport. Pourquoi ? Parce que cela vos permet d’éviter d’entreprendre une
tâche qui deviendrait rapidement un labeur. C’est pourquoi l’artisan doit
chercher à s’investir dans ce qui correspond vraiment à son essence – sans
attendre que les choses se passent d’elles-mêmes. Il s’engage dans l’action
selon ce qui le fait profondément vibrer. Ce n’est pas là de l’égocentrisme,
mais tout simplement le fait de suivre sa passion.
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l’intégralité et de citer la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité
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