Aujourd’hui, de nombreux
humains ressentent le besoin impérieux de se détacher du passé, des mémoires et
des blessures anciennes. Certains croient au contraire qu’ils doivent les
retrouver, les comprendre, les analyser, les transcender. D’autres ont peur de
se perdre, de ne plus être eux-mêmes.
En fait, l’information
inscrite dans l’ADN pousse l’individu à développer ses facultés
extra-sensorielles et sa sensitivité intuitive afin d’accéder à une information
cellulaire beaucoup plus importante concernant l’être multidimensionnel. Cela a
pour effet que les souvenirs liés à notre vie actuelle et aux vies passées
deviennent beaucoup moins importants.
Nous devons sortir de
l’océan de l’émotivité. Il ne s’agit pas de renoncer, d’occulter les émotions
ou de les renier. Toutefois, sur le plan psychique, l’individu qui se détache
d’un passé récent pour être beaucoup plus en relation avec des expressions de
lui plus universelles et d’autres dimensions sera plus créateur sur cette
Terre. Il aura beaucoup plus de compréhension et de sensations quant à la façon
de s’unir avec les humains, mais aussi avec les différentes formes de vie de ce
monde. Il transformera plus intelligemment cette planète au lieu de l’utiliser
inconsciemment.
Nous nous détacherons de
plus en plus naturellement de nos familles biologiques. Ne laissons pas la peur
nous gagner. Ce sera un mouvement naturel. Depuis quelques décennies, nous nous
rendons compte que les relations avec les membres de notre famille biologique
sont différentes de ce qu’elles pouvaient être par le passé. Nous pouvons
invoquer des explications psychologies, sociales et même économiques à ce fait,
mais ce sont surtout les changements dans la psyché humaine qui en sont la
cause. La famille biologique a beaucoup servi l’être dans son évolution et sa
sécurité. On lui reconnaît sa fonction de procréation et d’accompagnement de
l’individu jusqu’à sa maturité.
Durant les prochaines
décennies, nous verrons beaucoup moins de heurts au sein des familles
biologiques. Les individus s’affronteront beaucoup moins en raison de blessures
familiales et de mémoires récentes. Les familles biologiques serviront
davantage à des fonds utilitaires. Elles serviront un processus.
A ce jour, vous pouvez
constater que la famille biologique participe à la transition, à la guérison.
N’allez pas entendre par là que la famille biologique n’a plus de sens, qu’elle
n’en a pas eu. Nous vous disons simplement qu’elle avait un rôle à jouer et que
celui-ci est en voie de transformation. A présent, dans la transition, nous
invitons tous les êtres à chercher la paix avec les membres de leur famille
biologique. Un tel désir de paix ne signifie pas faire des compromis
fondamentaux, puisque ce serait là une renonciation. Ce qui arrive plutôt,
c’est une pacification relationnelle et vibratoire réelle. Et, bien entendu,
dans certaines de vos familles biologiques se trouvent aussi des êtres
appartenant aux mêmes familles d’Ames que la vôtre.
Des êtres plus sensitifs
pour des choix plus précis
Le temps se transforme,
les mémoires se transforment, les facultés réceptrices aussi. Puisque le temps
se transforme, les humains capteront beaucoup plus simplement des éléments
d’autres dimensions, des connaissances subtils qui leur permettront d’être
cohérents dans leur création. Leur émotivité s’intensifiera aussi. Ils ne
seront pas plus sensibles, mais plus sensitifs. Vous allez vous rendre compte
que la sensitivité se présente plus intensément et instantanément, de telle
sorte qu’elle aussi favorise le détachement, ainsi que l’orientation de l’être.
Les émotions de tristesse ou de colère seront plus intenses et permettront à
l’individu de délaisser plus rapidement ce qui le retient, ce qui ne fait plus
de sens pour lui.
Les êtres qui se fondent
et s’apitoient sur leurs blessures du passé et en recherchent les sources, les
causes, les effets pourraient être happés par la turbulence. Nous ne vous
proposons pas d’occulter cela, mais de prendre conscience des blessures, des
croyances, et de choisir. L’aptitude à ressentir les conséquences de nos choix
se développe rapidement. Dès maintenant, et au cours des prochaines années,
vous sentirez de plus en plus intensément et sur le champ si un choix est juste
pour vous, ou s’il ne l’est pas. Vous pourrez le sentir par une joie, une
fébrilité, une effervescence, un confort, un bien-être, ou par un dégagement
énergétique, une sensation d’allègement, de libération. Au contraire, lorsqu’un
choix ne sera pas juste pour vous, vous éprouverez une oppression sur vos
temps, votre couronne, votre troisième œil, votre nuque. Vous sentirez aussi
une oppression sur votre poitrine. Ce ne sera pas le corps physique qui
réagira. Tout cela se passe sur le plan psychique. Mais les sensations, elles,
se répercutent dans votre corps physique.
L’insécurité, si
présente dans votre monde, associée à votre relation à la matière et aux
manipulations, aux abus, est en train de disparaître. Si nous interrogions des
individus au hasard dans la rue, vous seriez étonné de constater combien parmi
eux vivent des insécurités matérielles oppressantes. Vous seriez également
surpris de constater la proportion de gens qui vivent des insécurités
affectives importantes. Et vous seriez tout aussi déconcerté de voir le nombre
de personnes qui vivent des insécurités qu’elles ne peuvent attribuer à quoi
que ce soit, une sensation générale d’inconfort, un malaise d’insécurité. Or,
les insécurités naissent de la relation à la vie telle qu’elle s’est établie au
cours des cinq, six, sept ou huit derniers millénaires.
Sanctus Hermanus canalisé par Pierre Lessard
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