Il y a bien des façons de s'éduquer:
la famille, l'école, les amis, la télé, Internet, les conférences, les
ateliers, les séminaires, les cassettes, les DVD, le travail, la vie en général
et... les livres que nous découvrons, de façon autodidacte ! De nombreuses
richesses sont mises dans les livres par les gens qui y partagent une grande partie
de leur vie. Lire c'est devenir autodidacte, apprendre par soi-même en puisant
dans l'expérience des auteurs.
Plusieurs
arguments justifient l’intérêt porté à l’étude du bien-être à l’école. Tout
d’abord, comme le soulignent le Conseil européen de l’éducation [2001] et la
Commission des communautés européennes [2007], les finalités globales que la
société assigne aujourd’hui à l’éducation et à la formation ne peuvent viser
uniquement le développement de compétences tout au long de la vie, même si cet
objectif est essentiel. L’éducation et la formation doivent également oeuvrer à
l’épanouissement des personnes afin qu’elles puissent réaliser leur potentiel
et vivre pleinement leur vie et, au-delà, participer activement à la vie
économique et sociale. Considérer les enfants comme acteurs de leur
développement et les aider à développer leurs compétences cognitives,
expressives et sociales, tout en favorisant leur bien-être dans un monde en
pleine évolution sociale, économique, technologique est un enjeu essentiel pour
l’éducation et la formation des adultes de demain. De fait, aujourd’hui, de nombreux systèmes éducatifs considèrent que la
réussite des élèves ne se réduit pas à leurs performances académiques, mais
qu’elle renvoie aussi à leur bien-être dans leurs contextes de vie, à l’école
en particulier.
Si la
majorité des chercheurs s’accordent à considérer les élèves comme étant les mieux
placés pour évaluer leur bien-être, sa définition ne semble pas faire consensus
à l’heure actuelle. Dans le contexte scolaire, le bien-être et la qualité de
vie sont appréhendés soit sous l’angle du degré de satisfaction à l’égard de
l’école, soit comme la résultante d’un ensemble de dimensions spécifiques
telles que le climat de la classe, le mode de regroupement des élèves, le
sentiment de compétence
En
2012, la concertation pour la « Refondation de l’École » plaidait pour une
école bienveillante. Les résultats montrent que bien du chemin reste à faire
pour que les élèves, en France, soient mieux accompagnés en classe lorsqu’ils
rencontrent des difficultés, plutôt qu’être placés dans des dispositifs de
remédiation
“II faut mettre la société au
service de l‘école et non pas l’école au service de la société.”
Gaston Bachelard
En effet, l’éducation
nationale n’est plus adaptée aux enjeux de demain. Nos
enfants deviennent de plus en plus réceptifs à ceux qui nous entourent dans le
visible comme dans l’invisible et n’acceptent plus le modèle qu’on leur
propose. Il est de notre devoir d’enseigner à nos enfants et aux autres à aimer
et rire, à apprendre et à grandir au-delà de leurs limites actuelles. De les
convaincre de leur valeur et de les motiver à développer leur plein
potentiel et leur autonomie.
Ton exercice d'aujourd'hui c'est
donc de commencer la lecture d'un nouveau livre pour éveiller davantage ta
conscience aux réalités multiples de la vie !
Vous pouvez partager ce texte à
condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité
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