1. Ce n’est pas nouveau, il
y a toujours eu des enfants merveilleux. Certains l’ont tellement été que leur
souvenir s’est perpétué du Bouddha (Gautama)
et des 24 sages des Jaïns jusqu’à Sainte Thérèse de Lisieux, etc. Le premier de
tous les enfants indigos est indubitablement Krishna qui naquit aux Indes à Vrindavan 2000 ans avant notre ère ; il
avait, lui, vraiment cette couleur bleu-indigo sur tout son corps et tous les
artistes par la suite l’ont toujours représenté ainsi. Il en est de même
actuellement avec Amma (Mata
Amritanandamayi, 1953) qui est révérée sur toute la terre et aux Indes. Des
enfants sages, doux et compatissants, il y en a eu partout dans toutes les
générations. Particulièrement il faut noter Krishnamurti (1895-1986) dont
la radiance a été reconnue dès son adolescence et Ma Ananda Moyi (1896-1982) qui rayonnait dès l'enfance.
Marie-Madeleine Davy (1903-1998) a eu
dès son enfance la pleine conscience d'être happée par l'Absolu.
2. On ne saisit bien la nature de ces
enfants qu’en fréquentant un Tulkou (réincarnation
volontaire d’un Lama, comme le Dalaï-Lama, le Karmapa, Kalou ...). Eux
aussi offrent le contraste de période de grande sagesse et de stupéfiant éveil
dans un corps d’enfant, puis de périodes d’espièglerie et de jeu, avec
cependant une incroyable facilité pour réapprendre.
D’ailleurs une hypothèse est que la
théorie des Enfants Indigos ne soit que l’extension à l’Occident de la pratique
des Tulkous tibétains et de la doctrine des Boddhisatvas qui se réincarnent
volontairement pour sauver l’humanité. Pourquoi ne pourrions-nous pas aussi
profiter de ce qui autrefois était réservé au Tibet ?
3 . De plus ce n’est pas uniforme, cette sagesse se
paye par des enfants exceptionnellement et précocement méchants. De sorte que
l’on peut affirmer exactement le contraire la violence n’a jamais été aussi
précoce, on n’avait jamais vu des assassins délibérés de 6 à 7 ans, on n’avait
jamais vu autant de violences, de viols, de crimes et de meurtres dans les
écoles par les enfants eux-mêmes. Des banlieues devenues des zones de non-droit
sont livrées à des bandes de délinquants de plus en plus jeunes. Et la dernière
mode de ces enfants est d’aller tagger les monuments aux morts et de profaner
les cimetières, les tombeaux et les cadavres. Sexe, haine, drogue, rébellion,
racket, harcèlement, refus de toute éducation et de toute autorité, précocité
de toutes les perversions sont le lot de ces enfants.
Donc la vérité est maintenant dans
une question de proportion et de pourcentage. Il y aurait soudain une plus
grande proportion d’enfants doux et éveillés (et peut-être aussi d’enfants violents et méchants). Mais comment en
faire une mesure et apporter la preuve qu’il y en a plus qu’autrefois ? Hubert
Montagner dans les années 70 avait filmé pendant 10.000 heures derrière des
glaces sans tain le comportement des enfants de trois ans à la maternelle. Et
il en avait tiré des styles de communication les Socialisateurs, les Agressifs,
les Craintifs et les Isolés. Les Socialisateurs correspondent à nos Enfants
Indigos ce sont des leaders nés, consolateurs, protecteurs, constructeurs,
échangeurs, avec des conduites d’apaisement. Ils ont une longue résistance à la
frustration. Mais ils n’y en avait que deux ou trois par classe. Les Agressifs
étaient bien plus nombreux, instables et inattentifs, ils cassaient,
démolissaient, frappaient durement sans raison et sans prévenir. Et ce
comportement agressif était installé durablement dès 14 mois. Bien entendu ces
découvertes avaient rendu fous de rages les instituteurs partisans de “
l’égalité des chances au départ “. De même qu’ils ont tout fait pour nier la
réalité des enfants surdoués et les empêcher de progresser à leur rythme.
4. Une dernière objection-hypothèse
est que tout ceci provient de l’éducation. Tout vient en effet de la
conception que l’on se fait de l’enfant. Pendant des siècles, on a considéré
que les enfants étaient de petits sauvages qu’il fallait civiliser et les
châtiments corporels étaient de règle à l’école comme dans la famille (gifles, fessée et martinets). La conception
positive de l’enfant commence avec Rousseau pour lequel “l’enfant naît bon,
c’est la société qui le pervertit “. Depuis 1968, se développent la
reconnaissance des droits de l’enfant et la fin des enfants-martyrs, des abus
sexuels, des réseaux pédophiles, du travail précoce et des enfants-esclaves.
Une éducation libérale, permissive. non-violente, respectueuse de l’enfant et
de sa créativité est en train de s’installer progressivement. De nouvelles
écoles apparaissent avec Montessori, Decroly, Ferrière, Freinet, NeiI, Dolto,
Oury, Steiner, Krishnamurti et toutes les écoles parallèles ou alternatives.
Donc les enfants spiritualistes ou indigos deviendraient visibles, car ils sont
désormais respectés, écoutés et reconnus, alors qu’autrefois ils étaient découragés
ou opprimés avec tous les Mozarts assassinés.
5. D'ailleurs certains confondent
enfants indigos et enfants turbulents ou mal élevés.
- En particulier aux USA où l'on
laisse tout faire aux enfants, il y a eu des problèmes avec ceux qui ne
tiennent pas en place et qui perturbent la classe. On les nomme
"hyperkinésiques" et on essaie de les calmer en leur donnant tous les
jours de la Ritaline. Alors s'est développé chez certains parents un mouvement
anti-ritaline, qui par opposition en vient à faire de tout enfant désagréable,
un enfant indigo. Il ne faut pas confondre "enfant à problème" et
"enfant apaisant". Certains enfants sont turbulents et semblent
plutôt fait pour le sport ou une activité physique car ils ne tiennent pas en
place et ne veulent pas rester des heures assis immobiles à lire, écrire ou
écouter. Pendant des générations ils ont été à leur place dans l’agriculture.
- De même certains ont été tentés de
voir des enfants indigos dans tous les enfants à problème, comme les autistes
qui ne communiquent pas, les surdoués contrariés, les débiles, les anorexiques
et les enfants psychotiques… D’autres les disent enfants de parents homosexuels
ou incestueux.
Nous parlons finalement d’enfants
éveillés spirituellement de façon précoce et cela est encore moins facile à
observer et à mesurer scientifiquement. Car ces enfants ne sont pas des adultes
et restent toujours des enfants. Ils aiment jouer, rire, s’amuser, plaisanter
et parfois chahuter. Ils ne savent pas tout et ont aussi besoin” de faire l’idiot
“. Comme parfois ils peuvent s’isoler, faire silence, se relier à ce qu’ils ont
de meilleur en eux, méditer, entrer en extase, communier avec la nature et
l’Absolu. Et parfois, lorsqu’ils sont en confiance, ils peuvent nous le dire et
nous aider. Tout est là, dans cette dimension partagée. Ils ne s’ouvrent que
dans l’acceptation et l’amour. Lorsqu’on ne saisit pas leur niveau, la fleur se
referme, leur lumière s’éteint et ils peuvent se montrer désagréables. Comme
les enfants surdoués ils peuvent aussi avoir des difficultés lorsqu’on les
traite en bébé ou qu’on veut leur apprendre ce qu’ils savent déjà. On peut
d’ailleurs se demander si certains enfants à problèmes (autistes, psychotiques, anorexiques ...) ne sont pas des enfants
exceptionnels qui n’ont pas été reconnus et ont été opprimés.
Ecrit par Marc-AIain DESCAMPS
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Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité
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