Je vais t’expliquer la différence
avec le pardon habituel, enseigné depuis des milliers d’années, et qui laisse
toujours des traces subtiles de colère dans le cœur des gens habituellement. Le
pardon quantique, ou le pardon d’unification, tel que tu le comprendras
bientôt, rend toute colère impossible !
Dans le pardon conventionnel, il y a
une forme de sentiment de supériorité qui s’établit face à un geste désagréable
qui a été causé... La personne pardonne en se sentant meilleure que l’autre,
plus Spirituelle, plus avancée. Cela n’aide pas beaucoup l’autre personne, car
elle se sent toujours diminuée dans ce type de pardon, et la personne qui croit
avoir ainsi pardonnée, se sent tellement différente de l’autre personne,
qu’elle s’en éloigne subtilement et cela ne l’aide pas vraiment à harmoniser sa
relation.
Il y a aussi l’attitude inverse : la
personne pardonne en se sentant égale ou inférieure à l’autre. Elle se traite
de pauvre pécheresse et dit donc à l’autre qu’elle est pardonnée car elle voit
les gens comme de pauvres pécheurs, comme des martyrs qui doivent s’accepter
les uns les autres. Cela peut donner une certaine Paix intérieure, mais en
profondeur rien n’est réglé.
Le pardon quantique ou le pardon
d’unification est relié à la compréhension profonde de la projection qui peut
prendre des années et des années avant d’être bien comprise. Lorsqu’une
personne comprend que ce qu’elle porte de conflit en elle, dans son inconscient,
elle le projette sur les autres... elle comprend que ce qui lui est fait, est
en fait, ce qu’elle elle a fait à d’autres moments donnés. La forme extérieure
peut être différente, mais le contenu de la peur et de la culpabilité qui a
poussé à l’acte est identique.
Ainsi, en voyant ses mécanismes de
projection, une personne en vient à voir que les autres sont son propre miroir.
La façon dont les autres nous traitent est directement reliée à la façon dont
nous nous traitons nous-mêmes, ou dont nous traitons les autres, et tout
particulièrement, la façon avec laquelle nous traitons Dieu (tel que je l’ai déjà dit : la part la plus
intacte de ce que nous sommes Originellement).
Quand quelqu’un est capable de voir
que les autres sont son miroir, le pardon devient de plus en plus rapide, parce
que pardonner à l’autre c’est en fait se pardonner à soi-même. En d’autres
mots, c’est réaliser que si j’arrive à comprendre que l’autre a fait ce qu’il a
fait à cause de la peur et de la culpabilité... je parviendrai à comprendre que
moi aussi, bien des fois, je fais des choses également dans la peur et la culpabilité. Et lui pardonner c’est me
pardonner, ou me pardonner c’est lui pardonner.
Ce type de pardon nous unit à
l’autre, il défait le sentiment de
supériorité ou d’infériorité qui pouvait être présent, il réunit les gens et
leur montre la nature identique de l’égo en tout être humain. Sur ce chemin, un
individu en vient à découvrir que tous les égos qu’il voit sont en fait des
facettes de son propre égo, et qu’en vérité, il n’existe qu’un seul égo sur
Terre. Tout comme il n’existe qu’un Esprit d’Unité. Cette compréhension est extrêmement profonde
et conduit de nombreux êtres mystiques ou spirituels à dire qu’en vérité, il
n’y a que soi dans le monde, il n’y a personne d’autre. Tout ce que l’on fait,
c’est à soi qu’on le fait, et tout ce qui est pardonné, c’est à soi qu’on le
pardonne. Cette vision du monde nous permet de voir que ce que nous voyons chez
les autres c’est uniquement nous : notre essence Divine ou notre égo.
Ainsi, on découvre que tout ce qui
nous entoure est illusion, est projection de soi, lorsque nous sommes dans
l’égo, et si nous voyons l’Amour, si nous ressentons l’Amour, nous sommes en
contact avec la Réalité, la partie pure et immortelle en chacun, en soi, dans
l’Esprit d’Unité que nous sommes.
Pour parvenir à bien comprendre la
projection, le miroir et le pardon d’unification, il est souvent nécessaire de
passer à travers bien des exemples de vie personnels... Les regarder, les
analyser, les méditer, les prier, avec le souhait que l’Esprit Divin, la
Source, Dieu en nous, nous montre le lien direct entre nous et les autres... le
processus d’aimantation, de matérialisation ou de projection d’une partie de
nous, à l’extérieur de nous, afin de donner forme à une scène conflictuelle de
notre vie.
Vous
pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer
la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité
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