multidimensionnalité

multidimensionnalité
Bienvenue

dimanche 29 janvier 2017

Des OBJECTIONS SUR LES NOUVEAUX ENFANTS


1. Ce n’est pas nou­veau, il y a toujours eu des enfants merveilleux. Certains l’ont tellement été que leur souvenir s’est perpétué du Bouddha (Gautama) et des 24 sages des Jaïns jusqu’à Sainte Thérèse de Lisieux, etc. Le premier de tous les enfants indigos est indubitablement Krishna qui naquit aux Indes à Vrindavan 2000 ans avant notre ère ; il avait, lui, vraiment cette couleur bleu-indigo sur tout son corps et tous les artistes par la suite l’ont toujours représenté ainsi. Il en est de même actuellement avec Amma (Mata Amritanandamayi, 1953) qui est révérée sur toute la terre et aux Indes. Des enfants sages, doux et compatissants, il y en a eu partout dans toutes les générations. Particulièrement il faut noter Krishnamurti (1895-1986) dont la radiance a été reconnue dès son adolescence et  Ma Ananda Moyi (1896-1982) qui rayonnait dès l'enfance. Marie-Madeleine Davy (1903-1998) a eu dès son enfance la pleine conscience d'être happée par l'Absolu.



2. On ne saisit bien la nature de ces enfants qu’en fréquentant un Tulkou (réincarnation volontaire d’un Lama, comme le Dalaï-Lama, le Karmapa, Kalou ...). Eux aussi offrent le contraste de période de grande sagesse et de stupéfiant éveil dans un corps d’enfant, puis de périodes d’espièglerie et de jeu, avec cependant une incroyable facilité pour réapprendre.

D’ailleurs une hypothèse est que la théorie des Enfants Indigos ne soit que l’extension à l’Occident de la pratique des Tulkous tibétains et de la doctrine des Boddhisatvas qui se réincarnent volontairement pour sauver l’humanité. Pourquoi ne pourrions-nous pas aussi profi­ter de ce qui autrefois était réservé au Tibet ?

3 . De plus ce n’est pas uniforme, cette sagesse se paye par des enfants exceptionnellement et précocement méchants. De sorte que l’on peut affirmer exactement le contraire la violence n’a jamais été aussi précoce, on n’avait jamais vu des assassins délibérés de 6 à 7 ans, on n’avait jamais vu autant de violences, de viols, de crimes et de meurtres dans les écoles par les enfants eux-mêmes. Des banlieues devenues des zones de non-droit sont livrées à des bandes de délinquants de plus en plus jeunes. Et la dernière mode de ces enfants est d’aller tagger les monuments aux morts et de profaner les cimetières, les tombeaux et les cadavres. Sexe, haine, drogue, rébel­lion, racket, harcèlement, refus de toute éducation et de toute autorité, précocité de toutes les perversions sont le lot de ces enfants.

Donc la vérité est maintenant dans une question de proportion et de pourcentage. Il y aurait soudain une plus grande proportion d’enfants doux et éveillés (et peut-être aussi d’enfants violents et méchants). Mais comment en faire une mesure et apporter la preuve qu’il y en a plus qu’autrefois ? Hubert Montagner dans les années 70 avait filmé pendant 10.000 heures derrière des glaces sans tain le comportement des enfants de trois ans à la maternelle. Et il en avait tiré des styles de communication les Socialisateurs, les Agressifs, les Craintifs et les Isolés. Les Socialisateurs correspondent à nos Enfants Indigos ce sont des leaders nés, consolateurs, protecteurs, constructeurs, échangeurs, avec des conduites d’apaisement. Ils ont une longue résistance à la frustration. Mais ils n’y en avait que deux ou trois par classe. Les Agressifs étaient bien plus nombreux, instables et inattentifs, ils cassaient, démolissaient, frappaient dure­ment sans raison et sans prévenir. Et ce comportement agressif était installé durablement dès 14 mois. Bien entendu ces découvertes avaient rendu fous de rages les instituteurs partisans de “ l’égalité des chances au départ “. De même qu’ils ont tout fait pour nier la réalité des enfants surdoués et les empêcher de progresser à leur rythme.

4. Une dernière objection-hypothèse est que tout ceci provient de l’éducation. Tout vient en effet de la conception que l’on se fait de l’enfant. Pendant des siècles, on a considéré que les enfants étaient de petits sauvages qu’il fallait civiliser et les châtiments corporels étaient de règle à l’école comme dans la famille (gifles, fessée et martinets). La concep­tion positive de l’enfant commence avec Rousseau pour lequel “l’enfant naît bon, c’est la société qui le pervertit “. Depuis 1968, se développent la reconnaissance des droits de l’enfant et la fin des enfants-martyrs, des abus sexuels, des réseaux pédophiles, du travail précoce et des enfants-esclaves. Une éducation libérale, permissive. non-violente, respectueuse de l’enfant et de sa créativité est en train de s’installer progressivement. De nouvelles écoles apparaissent avec Montessori, Decroly, Ferrière, Freinet, NeiI, Dolto, Oury, Steiner, Krishnamurti et toutes les écoles parallèles ou alternatives. Donc les enfants spiritualistes ou indigos deviendraient visibles, car ils sont désormais respectés, écoutés et reconnus, alors qu’autrefois ils étaient découragés ou opprimés avec tous les Mozarts assassinés.

5. D'ailleurs certains confondent enfants indigos et enfants turbulents ou mal élevés.

- En particulier aux USA où l'on laisse tout faire aux enfants, il y a eu des problèmes avec ceux qui ne tiennent pas en place et qui perturbent la classe. On les nomme "hyperkinésiques" et on essaie de les calmer en leur donnant tous les jours de la Ritaline. Alors s'est développé chez certains parents un mouvement anti-ritaline, qui par opposition en vient à faire de tout enfant désagréable, un enfant indigo. Il ne faut pas confondre "enfant à problème" et "enfant apaisant". Certains enfants sont turbulents et semblent plutôt fait pour le sport ou une activité physique car ils ne tiennent pas en place et ne veulent pas rester des heures assis immobiles à lire, écrire ou écouter. Pendant des générations ils ont été à leur place dans l’agriculture.

- De même certains ont été tentés de voir des enfants indigos dans tous les enfants à problème, comme les autistes qui ne communiquent pas, les surdoués contrariés, les débiles, les anorexiques et les enfants psychotiques… D’autres les disent enfants de parents homosexuels ou incestueux.



Nous parlons finalement d’enfants éveillés spirituellement de façon précoce et cela est encore moins facile à observer et à mesurer scientifiquement. Car ces enfants ne sont pas des adultes et restent toujours des enfants. Ils aiment jouer, rire, s’amuser, plaisanter et parfois chahuter. Ils ne savent pas tout et ont aussi besoin” de faire l’idiot “. Comme parfois ils peuvent s’isoler, faire silence, se relier à ce qu’ils ont de meilleur en eux, méditer, entrer en extase, commu­nier avec la nature et l’Absolu. Et parfois, lorsqu’ils sont en confiance, ils peuvent nous le dire et nous aider. Tout est là, dans cette dimension partagée. Ils ne s’ouvrent que dans l’acceptation et l’amour. Lorsqu’on ne saisit pas leur niveau, la fleur se referme, leur lumière s’éteint et ils peuvent se montrer désagréables. Comme les enfants surdoués ils peuvent aussi avoir des difficultés lorsqu’on les traite en bébé ou qu’on veut leur apprendre ce qu’ils savent déjà. On peut d’ailleurs se demander si certains enfants à problèmes (autistes, psychotiques, anorexiques ...) ne sont pas des enfants exceptionnels qui n’ont pas été reconnus et ont été opprimés.


Ecrit par Marc-AIain DESCAMPS

Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité

vendredi 27 janvier 2017

LES VOYAGES MULTIDIMENSIONNELS



Vous voyagez tous dans d’autres dimensions hors de votre corps physique, mais un très petit pourcentage le sait, trop nombreux sont ceux qui, parmi vous, en sont encore complètement inconscients. Si je vous dis ceci, ce n’est pas parce que je le crois, mais parce que je l’ai vu et vécu lors de mes sorties sur les plans subtils.
voyage astral
Voilà pourquoi j’écris un livre sur le voyage astral aujourd’hui alors que j’ai toujours refusé jusqu’à présent, mais il y a bien entendu une raison majeure qui me pousse à cela.



Les temps changent, notre planète s’éthérise et ses habitants commencent à en ressentir les effets. Il se trouve de plus en plus de personnes qui reçoivent des communications subtiles, d’autres qui voient des manifestations de l’invisible, tandis que certains développent leur intuition et bien évidemment de plus en plus de personnes vivent des sorties hors du corps.

Je reçois en conséquence, de plus en plus de questions de lecteurs, ayant vécu des sorties hors du corps, et ne sachant que faire de cela ni comment les comprendre et surtout comment ne pas en avoir peur.
voyage astral
J’ai donc décidé de répondre à certaines de ces questions afin de clarifier un sujet qui n’est pas toujours bien compris et parfois même, très mal compris.
voyage astral
Une précision importante que vous appeliez cette expérience voyage astral, voyage hors du corps, OBE
  (Out of Body Experience), décorporation, sortie du corps, extériorisation ou autre, n’a en fait aucune importance et ne vous amènera rien de plus. J’amènerai cependant quelques précisions dans ces domaines afin que ces mots aient une signification pour vous.

Cela me fait penser à mes premières conférences où des érudits qui avaient beaucoup lu mais qui n’avaient pas expérimenté dans le domaine que je commençais à explorer, me demandaient de préciser sur quel plan j’allais.
voyage astral
Cela leur aurait certainement donné la qualité de mes voyages selon leurs critères.
voyage astral
Malheureusement ou fort heureusement, il n’y a pas de panneau indicateur lorsque vous arrivez dans d’autres mondes pour vous dire « Vous êtes dans la cinquième dimension ou dans la sixième ! Attention, tournez à droite pour arriver plus haut ! ». Car là non plus la classification n’est pas primordiale. Vous verrez par la suite que c’est l’amour et lui seul qui préside à votre passage dans d’autres dimensions et qui, comme toujours, est la base de Tout.
voyage astral
Au risque de me répéter : je confirme que le voyage astral n’est pas une fin en soi et qu’il ne donne pas de titre spirituel à celui qui le pratique.
voyage astral
Il serait, bien sûr, possible de penser que sortir de son corps ne peut se faire que si l’on a atteint un degré élevé de spiritualité, alors que cela n’a rien à voir, du moins pour le premier plan astral, avec une quelconque spiritualité. Je vais ici en surprendre quelques-uns tout le monde sort de son corps chaque nuit, afin que les corps subtils puissent se ressourcer dans un plan qui leur correspond. C’est en fait, comme recharger les batteries du corps physique. Je ne dis pas ici que cette sortie du corps se fait en conscience puisque la plupart d’entre les humains oublient ce qu’ils ont fait durant leurs nuits ou tout au plus, reviennent avec des rêves ou des cauchemars sans queue ni tête….
voyage astral
Mais l’évidence est là et c’est ce qui m’amène à faire dès maintenant la différence entre la sortie hors du corps et le voyage astral.

Anne Givaudan
voyage astral
Anne Givaudan, auteure et co-auteure de 25 livres traduits dans de nombreux pays. Ouvrages novateurs qui ont vulgarisé, sans toutefois les banaliser, des mondes que chacun, jusqu’alors, pressentait sans trop oser y croire. Anne Givaudan se définit comme une thérapeute des âmes et des corps. Elle parle des mondes subtils, de l’au-delà ou de la Vie sur d’autres planètes comme d’une évidence.
Éditions S.O.I.S.

voyage astral
Voilà déjà plus de 21 ans que Anne Givaudan écrit des ouvrages traduits et vendus dans de nombreuses langues… ouvrages novateurs puisqu’à l’époque des tous premiers livres, les mots de " voyage astral ", de " sortie hors du corps " et de " mondes d’après Vie " n’étaient que murmurés secrètement dans des écoles " ésothériques " réservées à quelques-uns. Ces ouvrages ont vulgarisé sans toutefois les banaliser, des mondes que chacun jusqu’alors, pressentait sans trop oser y croire.
voyage astral
Les Livres écrits ou coécrits par Anne Givaudan, édités par S.O.I.S, ont ces qualités essentielles : faire découvrir au lecteur des univers qu’au fond de lui il appréhende déjà et lui donner la Force de vivre et de sourire au-delà des hauts et des bas de la Vie. Nul jugement, aucune volonté d’inculquer un savoir n’inspirent ces ouvrages dont le fil directeur est d’être inspiré par ce qu’il y a de plus beau et de plus haut en nous.

Anne Givaudan
188 pages - format 140 x 220 mm
ISBN : 978-2-916621-55-5
Voyager entre les mondes, éditions S.O.I.S., 2016



Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité

lundi 23 janvier 2017

DES ENFANTS SI PARTICULIERS



Les appellations suivantes nous sont désormais familières : enfant indigo, enfant de cristal et enfant arc-en-ciel. Mais peu d'entre nous ont déjà entendu le terme "Enfant Diamant". Cela tient au fait que, contrairement à ses prédécesseurs, un enfant diamant n'est pas là pour changer les choses. Un enfant diamant attirera rarement l'attention et évoluera souvent dans la vie sans qu'on le remarque. 


Alors pourquoi sont-ils ici ? Voyons d’où leur nom tire son origine. Le diamant est un super conducteur de lumière et d'énergie. Contrairement au cristal, qui est similaire mais extrêmement délicat et peut casser facilement, le diamant est une des pierres naturelles les plus résistantes et les plus difficiles à détruire sur Terre. De plus, le diamant est invisible dans le noir.




Les enfants diamant sont comme ça. Lorsqu'ils sont dans l’ombre, ils sont invisibles de tous ceux présents sur Terre. Mais une fois qu'ils commencent à conduire ou à canaliser la lumière ou l'énergie, vous ne verrez personne aussi lumineux qu'eux, ni aussi pure lumière qu'eux sur Terre.

Les enfants diamant seront souvent des élèves au niveau exceptionnel. Ils seront doués pour tout domaine, tâche ou hobby auxquels ils voudront bien s'intéresser, et finiront donc souvent par ne rien faire du tout car leur énergie est diffusée trop faiblement dans trop de domaines. Ils ont un goût pour l'étude très développée, ce qu'ils font par intérêt personnel et non pour prendre parti ou être bien informés.

Souvent, mais pas toujours, ils naissent dans des familles en grande difficulté ou dans des situations très difficiles. Ces enfants-là traversent les événements sans être touchés par les drames dans lesquels ils évoluent. Ils n’utilisent pas leur malchance pour devenir dépendants aux drogues, violents, dépressifs ou mettre prématurément un terme à leur vie. Très rarement, l'un d'entre eux "tombera dans un calvaire" et essaiera le sentier de la destruction, afin de voir à quoi cela ressemble. Même dans ce cas, après des années de souffrance, ils en ressortiront tout aussi lumineux.

Les enfants diamant savent qu'ils ont raison dans 99 % des cas et sur n'importe quel sujet. Souvent, cela sera interprété par les autres comme étant de l'arrogance car ces enfants n'essaient même pas de se justifier. Ils hocheront simplement la tête en vous souriant à l'argument que vous avancerez, puis, quand vous vous y attendrez le moins, ils vous soumettront doucement un point de vue contraire.

Parfois, ils s'engageront dans des discussions, juste pour le plaisir de gagner. Ils font cela pour s'amuser et ils gagnent toujours. Qu'importe le bord qu'ils choisissent, cela n'a pas d'importance pour eux, ils prouveront que vous avez tort. C'est parce qu'ils sont capables d'avoir une vision plus large. Ils voient les deux aspects de chaque discussion et n'en jugent aucun.

Les enfants diamant fuient le rôle de leader. C'est parce que, contrairement aux enfants indigo ou arc-en-ciel, ils n'arrivent pas avec des couleurs prédéfinies, et le concept de "groupe" que nous avons ici sur Terre, est agressif pour eux. Un groupe, après tout, signifie qu'il existe en son sein une mentalité de nous "contre eux", ainsi qu'une réalité sur laquelle on s'est entendu et qui exclut toutes les autres.

Si vous vous demandez d'où ils viennent, la réponse est, de partout et de nulle part. Ils ne viennent pas d'une planète, d'une réalité ou d'un univers en particulier. Ils viennent directement de l' Unicité Si vous êtes médium ou particulièrement sensible, vous verrez leur forme changer jusqu’à votre capacité de perception la plus élevée. Ainsi, si vous pouvez percevoir des espèces extra-terrestres, c'est ce que vous verrez, si vous êtes capable de percevoir des créatures de lumière ou d'énergie, c'est ce que vous verrez. Si vous pouvez percevoir l'Unicité, c'est ce que vous verrez. Souvent, vous les apercevrez changer d'une forme à l'autre, jusqu'à ce qu'ils se fixent sur la forme à laquelle vous vous identifiez le mieux. Ainsi, par exemple, si vous vous identifiez comme un dragon, vous penserez qu'ils sont aussi des dragons. Ou si vous êtes un ange de la Terre, vous les verrez portant des ailes.




Si vous soupçonnez que votre enfant est un enfant diamant, le mieux que vous puissiez faire pour lui ou elle, c'est de limiter ses domaines d'intérêts et de l'encourager à ne s'en tenir qu'à un seul, voire à deux. Un domaine créatif, comme celui de l'art ou de la musique, et un domaine intellectuel tel que dans les sciences ou les lettres. Ce sera une tâche difficile mais cela les aidera à survivre sur Terre et à devenir indépendants, bien mieux que si vous les ameniez à dix activités par semaine...lesquelles ils accepteraient volontiers de faire.

A part cela, assurez-vous que leur alimentation ne comprend pas d'additifs, qu'ils consomment des produits purs et frais et qu'ils boivent beaucoup d'eau. Ils se chargeront du reste. Les enfants diamant n'en demandent pas beaucoup.

Souvent, un enfant arc-en-ciel pensera être, voudra être ou sera pris pour un enfant diamant. La plus grande différence entre eux est que le premier est très impliqué dans la religion, les groupes et dans le fait de "faire les choses correctement". Alors que le second vit simplement sa vie et se trouve simplement là pour amener la lumière divine dans notre réalité. La couleur, ou les couleurs qu’ils prennent une fois sur Terre est sans importance pour l'enfant diamant qui ne vous jugera jamais, vous ou vos croyances, comme mauvais, ni n'essaiera de vous sauver, de vous diriger ou de vous enseigner le "bon chemin".

Un enfant diamant apparaîtra dans votre vie au moment où vous en aurez le plus besoin, en d'autres termes, lorsque vous avez besoin de la lumière divine ; puis, il disparaîtra aussi vite. Ils mèneront de longues vies sans complications.

Ils sont extrêmement puissants. S'ils le voulaient, ils pourraient vous soumettre à leur volonté, ils sont capables de changer le temps qu'il fait, ils peuvent modifier la vibration d'une région entière. Ils peuvent se manifester avec facilité et trouver une solution, ou une réponse, à tout problème se présentant à eux. Lorsqu'une personne se rend pleinement compte du pouvoir des enfants diamant, elle peut être effrayée et éventuellement penser que c'est mal qu'une seule personne possède autant de pouvoir. Pourtant, il est très rare qu'un enfant diamant utilise son ou ses pouvoirs. Il existe en eux une résistance à le faire.

En ce qui concerne leur nombre, ils sont actuellement très peu à être incarnés sur Terre mais leur nombre va augmenter dans les vingt prochaines années, bien que légèrement. Leur pouvoir est tel que peu à la fois sont nécessaires. Vous en êtes un si, après avoir lu cet article, vous ressentez un grand «Je le savais », puis passez au sujet suivant, lequel, je l'espère est celui de l' Ascension.

Si vous ressentez un énorme besoin d'être un enfant diamant, alors vous êtes probablement un enfant arc-en-ciel... Si vous vous sentez insulté à la suggestion que vous êtes un "être inférieur", alors vous êtes définitivement un enfant arc-en-ciel.




Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité

samedi 21 janvier 2017

NOURRITURE PHYSIQUE MULTIDIMENTIONNELLE - LES " FÉMINITUDES "



L'alimentation multidimensionnelle en lien avec la nourriture que nous avons besoin de recevoir est non pas uniquement dans notre corps physique, mais dans chacune des dimensions fondamentales de notre Être.

Soit donc 7 grandes catégories : la nourriture physique (l'activité), la nourriture éthérique (la vitalité ou la sexualité), la nourriture astrale (l'émotivité), la nourriture mentale (la pensée), la nourriture causale (la volonté ou la créativité), la nourriture psychique (l'amour) et la nourriture atmique (l'intuition).



iCI donc, nous parleront de la nourriture physique – Les féminitudes

Les femmes, à l'inverse des hommes, connaissent parfois une dose supplémentaire de problèmes, de douleurs ou de contraintes physiques en lien avec leurs menstruations.

Pour éviter les menstruations abondantes et douloureuses, j'ai résumé ici quelques informations qui pourront aider les femmes. J'ai inventé le mot " féminitudes " pour décrire tous ces problèmes physiques particuliers aux femmes parce que je trouve ce mot amusant et aussi parce qu'il ressemble étrangement au mot " vicissitudes " qui signifie (selon le petit dictionnaire Larousse) : " changement par lequel des choses très différentes se succèdent ; instabilité des choses humaines ; événements heureux ou malheureux qui affectent l'existence ".

Donc en tant que femme, voici les solutions que je propose aux femmes :

• Ne pas utiliser de tampons (de corps étrangers dans le vagin).

• Ne pas prendre de douche, de bain, de baignades en piscine (en lac, en mer) quand le corps est menstrué ou peu après une relation sexuelle (car le corps est chaud à ce moment et l'immersion dans l'eau produit un choc thermique qui créera par la suite des contractions et des douleurs). Et pour ces mêmes raisons, éviter de se laver fréquemment les cheveux dans cette période.

• Ne pas utiliser de contraceptifs chimiques tels que la pilule (elle dérègle le cycle hormonal si précieux pour la bonne marche de l'ensemble du corps) ou les spermicides (ils tuent les spermatozoïdes, alors imaginez ce qu'ils peuvent tuer de bon dans votre corps !), ni de contraceptifs mécaniques tels que le diaphragme ou le stérilet (ce sont des corps étrangers qui peuvent faire développer des kystes ou des tumeurs).

• Utiliser uniquement le condom ou les méthodes naturelles de calcul des jours de fécondité.

Ou encore, la contraception de conscience, en parlant aux âmes de l'au-delà lorsqu'on veut ou ne  veut pas accueillir une âme dans notre vie. Redonner à la sexualité son côté sacré, cesser de la banaliser.

• Ne pas se faire la ligature des trompes (ou pour les hommes la vasectomie) pour prévenir les grossesses car le corps physique mutilé ne permet pas une bonne circulation des énergies sexuelles (dans la dimensions physique et éthérique). Et les énergies sexuelles sont très importantes pour créer, régénérer, guérir... diverses facettes en nous. Si l'opération a déjà eu lieu, demander de la faire renverser et visualiser pendant x mois, une régénérescence parfaite des cellules de ces petits canaux précieux.

• Dans le cas de maladies graves, de cancer... s'il y a hystérectomie (ablation de l'utérus) conserver si c'est possible ses ovaires (mieux vaut une partie intacte de ses organes naturels qu'aucune partie).

• Dans les périodes de menstruation, de grossesses et d'allaitement maternel, si votre corps préfère ne pas avoir de  relations sexuelles, ou en avoir très peu, respectez votre corps et vos messages hormonaux vous invitant à des comportements différents par moments. Favorisez les massages, au besoin, pour faire circuler vos énergies sexuelles ou celles de votre partenaire, et le Massage tantrique, décrit dans les Annexes, peut être très précieux dans de telles périodes.

• Pour les femmes non-végétariennes : réduire la consommation de viande rouge car elle augmente la quantité de flux sanguin et les contractions.

• Porter des sous-vêtements noirs dans les jours de flux sanguin. S'il y a débordement du sang sur les sous-vêtements, ils ne paraîtront pas tachés par la suite. Et la nuit, au besoin, portez un petit short noir par-dessus vos sous-vêtements, vous serez certaine de ne pas tacher les draps du lit.

Madame X témoigne : Je peux ajouter que ces éléments fonctionnent très bien pour moi, je fais partie des rares femmes qui n'ont presque aucune douleur menstruelle, et aucune variation émotionnelle évidente lors de cette période mensuelle. J'ai simplement besoin de porter une serviette sanitaire et je peux vaquer à mes occupations régulières sans désagrément, comme si j'étais un homme (un homme spirituel évidemment) !



Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité

LA NOURRITURE ASTRALE MULTIDIMENSIONNELLE (L'ÉMOTIVITÉ...)



L'alimentation multidimensionnelle en lien avec la nourriture que nous avons besoin de recevoir est non pas uniquement dans notre corps physique, mais dans chacune des dimensions fondamentales de notre Être.

Soit, donc 7 grandes catégories : la nourriture physique (l'activité), la nourriture éthérique (la vitalité ou la sexualité), la nourriture astrale (l'émotivité), la nourriture mentale (la pensée), la nourriture causale (la volonté ou la créativité), la nourriture psychique (l'amour) et la nourriture atmique (l'intuition).

ICI donc, nous parleront de la Nourriture Astrale  – (L’Oxygénation)



Voici des informations en lien avec l'épanouissement de la dimension de nos activités émotionnelles. Les éléments à voir en détail dans quelques instants :

A. L'expression libre des émotions
B. L'art matériel ou spirituel
C. L'humour noir ou blanc
D. Les jeux joyeux
E. Les facettes de l'égo
F. Les émotions qui régénèrent
G. Les rêves plus ou moins éveillés

Nous commencerons donc dans ce chapitre par :

A.   L’EXPRESSION LIBRE DES ÉMOTIONS

Notre corps astral est constitué de la somme de nos émotions. Pour nourrir ce corps, cette dimension en nous, nous avons besoin de vivre divers types d'émotions. Plus nous nous permettons d'exprimer librement nos émotions, plus nous devenons conscient de celles-ci et plus nous pouvons les transformer facilement si certaines d'entre elles sont désagréables.

À l'inverse, lorsque nous refoulons, cachons, étouffons nos émotions, nous les expulsons de notre conscience et elles en viennent à former une partie inconsciente en nous. Ces émotions dont nous ne sommes pas conscients nous ferons agir comme des marionnettes ou comme de petits robots qu'on actionne en pesant sur un bouton. Nos boutons sont nos situations conflictuelles non réglées, non conscientisées et refoulées.

Exemple: Un ami m'emprunte un livre et ne me le remet pas. Je trouve cela désagréable mais je refoule cette sensation. Quelques jours plus tard, un autre ami veut m'emprunter un livre (situation non réglée en moi = bouton), je réponds du tac au tac, inconsciemment: "Non, je ne prête pas de livre".

Si mon ami est persévérant, il me demandera de m'expliquer, je devrai prendre conscience de mon conflit interne, et le régler en établissant une entente claire au sujet de la façon dont il me remettra mon livre si je lui prête. Cet exemple peut sembler banal mais il représente À petit échelle, comment nous développons une multitude de mécanismes de fermeture, sans nous en rendre compte, à cause de situations non réglées. Lorsque survient une situation désagréable, parler de ce que nous vivons, exprimer ce que nous ressentons, est un élément presque indispensable pour clarifier ce qui est vécu et conscientiser suffisamment la situation pour découvrir comment la modifier ou l'améliorer.

Les larmes, entre autres, sont l'expression libre de notre tristesse et nous permettent d'aller au fond d'une situation rapidement (à condition de ne pas uniquement pleurer pour nous plaindre). Les larmes combinées à une attitude de questionnement pour découvrir ce qui ne va pas, augmentent l'intensité de ce que nous vivons et produisent une charge énergétique suffisamment forte pour faire émerger des solutions.

À l'inverse, refouler notre tristesse, refouler nos émotions, paralyse l'expérience, la fait se prolonger avec une intensité moins grande, et retarde le moment où nous découvrirons vraiment ce qui ne va pas et ce qui aurait avantage à être modifié dans notre façon de vivre.

Les larmes sont à la conscience astrale ou émotive, ce que les paroles sont à la conscience mentale ou intellectuelle. Sans les mots, sans les paroles, souvent nous ne comprenons pas ce que nous vivons et nous ne parvenons pas à changer une situation qui nous déplait. Sans les larmes, sans l'expression libre des émotions, souvent nous ne comprenons pas ce que nous ressentons et ne pouvons en venir à une transformation de la situation.

Plus un être s'exprime librement, plus il prend conscience rapidement de qui il est et de ce qu'il vit, et plus il évolue rapidement. Que nous soyons un homme ou une femme, il est donc très intelligent de pleurer, de parler, d'exprimer ce que nous vivons. En s'exprimant librement, on se fait naturellement une sorte d'auto-thérapie. En refoulant, on se blesse intérieurement de plus en plus et il sera indispensable un jour d'entreprendre une thérapie avec quelqu'un qui nous aidera à libérer nos émotions plus librement et à conscientiser ce qu'elles veulent nous dire.

Une personne qui accepte de faire de la thérapie pour s'aider se fait un merveilleux cadeau, et avec le temps, elle en viendra à avoir uniquement besoin de parler (par exemple simplement aller dans un centre d'écoute active, en personne ou par téléphone) pour comprendre ce qu'elle vit. Puis, elle intégrera ce processus et en viendra à se faire naturellement sa propre auto-thérapie, chaque fois qu'une situation désagréable surviendra.

Pour s'exprimer librement, il est toutefois nécessaire d'accepter d'être éternellement en apprentissage (ne pas vouloir donner l'illusion de quelqu'un qui sait tout), d'avoir par moments des attitudes non matures, d'être ridicule, et de savoir que c'est correct ainsi. Dans la spontanéité, nous sommes parfois beau, intelligent, amusant, créatif, géniaux même.

Mais dans la spontanéité nous sommes parfois aussi laid, stupide, ennuyant, répétitif et bestiaux. En nous permettant d'être qui nous sommes, nous découvrons rapidement les facettes qui nous composent, nous les voyons plus clairement, et nous pouvons modifier celles qui nous déplaisent. Être spontané ne signifie donc pas de faire tout ce que nous voulons continuellement sans se réajuster. Cela signifie laisser couler librement les énergies actuelles qui nous habitent, afin d'en devenir conscient, et apprendre ensuite à modifier ce que nous découvrons de nous qui nous plait moins.



Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité

jeudi 19 janvier 2017

L’intimité sexuelle prend ses racines dans notre inconscient




Au départ, le concept d’intimité sacrée ne parle pas vraiment aux hommes qui souhaitent améliorer leur sexualité en participant au travail que je propose, soit au sein des stages pour couples, soit au sein des stages pour les hommes. Ce n’est pas les arguments qu’ils avancent lorsque nous parlons du pourquoi de leur démarche. Ils aimeraient surtout mieux comprendre leur partenaire pour qu’elle puisse avoir plus de désir pour eux et la rencontrer plus souvent. Ce sont majoritairement les femmes qui ont ce désir et qui initie la démarche d’une sexualité différente.

Les hommes se posent des questions très pragmatiques telles que :

Comment me sentir confiant dans la sexualité sans être pour autant dans la performance, et comment lâcher le mental ?
Comment combler ma partenaire ?

Comment m’y prendre avec ma partenaire quand hier elle était d’accord et aimait ma manière de faire et qu’aujourd’hui ça ne la branche plus ? Je ne sais pas ce qu’elle attend, il y a toujours quelque chose qui ne va pas pourtant je fais des efforts mais ça ne marche pas.

Je me sens bloqué parce que je ne sais pas comment m’y prendre pour aborder ma partenaire quand j’ai envie d’elle, sans la faire fuir ou qu’elle refuse la rencontre par manque d’envie. C’est souvent moi qui ai envie mais j’ai peur de me faire remballer et du coup je perds mes moyens.

Je ne comprends pas pourquoi elle me reproche de ne pas être présent dans la rencontre alors que je fais tout pour essayer de la satisfaire ?

Comment contrôler l’éjaculation pour faire durer la rencontre sans être dans la performance ?

Je me sens frustré dans la sexualité et je suis abonné à la pornographie mais ça ne me satisfait pas pour autant, et en plus, ça ne branche pas ma partenaire.

C’est parce qu’ils se sentent perdus, bloqués ou impuissants à satisfaire leur partenaire qu’ils acceptent de faire une démarche, tout en espérant qu’ils auront des outils à mettre en pratique rapidement et que le problème sera réglé. Même si la démarche ne leur parle pas trop parce qu’ils n’ont jamais expérimenté l’introspection, ou peu, ils veulent bien essayer de s’y prendre autrement. Mais c’est d’abord plus par curiosité qu’ils viennent au stage et parce que leur partenaire le leur demande, que pour explorer leur for intérieur.


Si les femmes se sentent relativement à l’aise avec leur monde intérieur, pour les hommes ce n’est pas forcément naturel car ce n’est pas leur monde. Tout en eux les pousse à l’extérieur et ils doivent donc explorer un domaine dans lequel ils ne sentent pas tous forcément à l’aise.


La quête du masculin va permettre à l’homme d’investir son énergie masculine avec une nouvelle conscience. L’homme a besoin de proximité sexuelle pour s’ouvrir à son ressenti, pour sentir l’amour qu’il a pour sa partenaire, pour revenir dans son corps mais sa manière d’investir ce besoin le pousse encore à l’extérieur de lui car l’excitation sexuelle le piège dans les mêmes automatismes.

L’excitation est bienvenue car c’est le point de départ de l’activité sexuelle, elle alimente le désir, mais elle a besoin d’être canalisée d’une manière correcte sinon elle entraine l’homme (aussi bien que la femme d’ailleurs) dans les mêmes ornières parce qu’elle prend le dessus et ne sert plus vraiment l’amour, elle sert la recherche de satisfaction, ce qui n’est pas tout à fait la même cible. Même si elle soutient le désir sexuel, elle crée une forme d’agitation, elle alimente bien souvent le mental et un but à atteindre pour satisfaire la décharge orgastique, la recherche d’un plaisir conditionné par des mécanismes automatiques et quasiment toujours vécus sur le même mode. Ces automatismes servent tout d’abord la reproduction et deviennent routiniers et peu satisfaisants lorsque ce n’est plus la procréation qui est le moteur mais la rencontre.

C’est là que le tantra peut prendre le relai, c’est à dire, offrir d’autres apprentissages pour transformer les automatismes et faire durer le plaisir pour servir la rencontre de deux sexes, de deux coeurs et de deux âmes.
L’excitation prend sa source dans notre vitalité. Elle s’exprime comme une sorte d’étincelle qui voudrait se déployer dans la rencontre amoureuse plutôt que dans d’autres activités physiques. Cette étincelle doit être canalisée pour être transmutée en amour. Si l’homme ne s’emploie pas à transmuter cette énergie d’excitation, celle-ci va parfois jouer en sa défaveur car au fil du temps, si sa partenaire a moins de désir pour lui, c’est sans doute parce qu’elle se sent envahie par cette énergie d’excitation sexuelle alors qu’elle aspire à ressentir d’abord l’amour pour pouvoir s’ouvrir et accueillir son partenaire sexuellement. Sa porte d’entrée à elle c’est le coeur avant le sexe.

Tant que la femme ne se connait pas vraiment, elle est aussi piégée par l’énergie d’excitation. 

Pendant quelques temps elle va y répondre mentalement en acceptant la rencontre sexuelle telle que l’homme la propose, mais petit à petit, comme ce n’est pas son carburant, son corps et son sexe se ferment et son désir s’amenuise, sans qu’elle ne sache trop pourquoi. Lorsque les femmes entament une démarche de croissance personnelle, (elles sont nombreuses à le faire, beaucoup plus que les hommes) elles ont besoin de cohérence entre le corps, le coeur et l’esprit. Elles n’ont alors plus envie d’être l’objet du désir de l’homme pour se sentir aimées. Elles ont envie d’être aimée et de partager cette cohérence corps, coeur, esprit avec leur partenaire, y compris dans la sexualité. C’est pourquoi elles seront plus facilement initiatrices d’une démarche qui permette d’allier la sexualité et la spiritualité, l’être et le faire.

Dans la démarche tantrique, l’homme apprend à se recentrer pour réunir le sexe et le coeur car pour lui se sont 2 mondes qui ne cohabitent pas. Il est souvent soit dans l’amour, soit dans le sexe, le tout dirigé par son mental. Ses organes génitaux étant à l’extérieur de lui, toute son énergie vitale le pousse à chercher de la satisfaction à l’extérieur de lui. Parfois c’est tellement extérieur que même son sexe peut lui sembler être un objet extérieur et déconnecté de l’ensemble du corps, ayant pour fonction de donner et recevoir du plaisir. Si son sexe est objectivé, il transpose également cette objectivation sur la femme et cette objectivation le maintient dans son mental.

En étant centré sur le plaisir de sa partenaire, il est heureux et va se sentir aimé et confiant au risque de s’oublier lui-même et de ne jamais être vraiment nourri au fond de son coeur. Il entre en relation intime avec un projet, un objectif à atteindre et se met souvent une pression pour que le but soit atteint avec satisfaction car ça le sécurise. L’excitation le centre principalement sur l’autre et l’entraine dans le FAIRE, avec des manières de faire qui ne sont pas suffisamment habitées, corps/sexe, coeur, âme. L’excitation sexuelle restant logée uniquement au niveau génital, elle est expulsée au dehors par l’éjaculation et son coeur n’est jamais vraiment touché. En aimant ce plaisir là, il alimente son mental et pense aimer sa partenaire qui lui procure ce plaisir là mais son être, son âme et son coeur restent au bord du chemin sans qu’il ne s’en rendre compte. La rencontre reste superficielle. Au final, cela ne satisfait pas pour autant sa partenaire qui l’attend aussi dans l’être. Pour lui, ÊTRE présent c’est FAIRE ce qu’il sait faire, en pensant bien faire et il ne comprend pas toujours ce qu’elle attend et lui reproche. Il n’a jamais eu le goût d’une communion plus profonde, même s’il y aspire.

Le tantra sert à déconditionner l’homme de ses croyances et de ses habitudes liées à l’excitation sexuelle pour petit à petit apprendre à raffiner cette sensation d’excitation, à l’utiliser pour prolonger la rencontre en étant plus détendu et ouvert plutôt que de se laisser happer par une course vers le pic orgastique en ligne droite. Bien souvent c’est son corps qui le pousse à faire ce chemin – problème d’érection, éjaculation trop rapide – panne de désir… indiquent que le mental ne soutient plus cette excitation et qu’il est temps de s’y prendre autrement. Il doit lâcher le connu et les automatismes qui ne fonctionnent plus pour aller à la rencontre de lui-même.

La difficulté de la femme est de réellement habiter son sexe pour en connaître le fonctionnement, en être la gardienne pour accueillir la puissance de l’homme en étant totalement aux commandes, maître à bord pour s’abandonner en toute confiance en se sentant en sécurité. Ses organes génitaux doivent être explorés, sentis, investis de l’intérieur, être habités de sa propre présence pour pouvoir y accueillir la présence de l’homme. Si elle n’habite pas totalement son vagin, lors de la pénétration, le pénis va investir un lieu vide, ce qui fera remonter l’homme dans sa tête. Si les deux partenaires sont alors chacun dans leur mental, il n’y a pas de rencontre profonde et satisfaisante, ils sont simplement confrontés à leur mental et à leurs frustrations.

Si la femme est d’abord dans son coeur, elle doit apprendre à investir son sexe avec amour en respectant son rythme, en étant à l’écoute de sensations pour guider son partenaire vers ce qui est bon pour elle, pour l’inviter dans son jardin.

L’homme est polarisé sur le sexe, la femme sur le coeur. La rencontre sexuelle doit servir à unir ces 2 polarités pour que la communion est lieu : comme-union du sexe, du coeur et de la conscience.

Le processus du tantra invite donc chacun des partenaires à habiter totalement leur corps et leur coeur en conscience, en étant à l’écoute des sensations, en respirant correctement pour que l’énergie sexuelle soit le lien entre ces 3 pôles et que la rencontre soit totale. Lorsque chacun est centré en soi, la danse peut avoir lieu. Les deux partenaires seront alors au service de cette danse et non pas uniquement centrés sur l’excitation et la course à l’orgasme.

L’intimité sexuelle prend ses racines dans notre inconscient. Si nous n’allons pas à la rencontre de qui nous sommes et de nos fonctionnements, comment peut-on prétendre rencontrer l’autre ? La sexualité consciente nous apprend à nous connaître, à grandir avec l’autre et à s’ouvrir à l’amour, un amour bien plus profond qui nous entraîne dans un frémissement intense et extatique qui nous ré-UNIFIE, nous fait nous sentir complet et plein. Le véritable amour entre un homme et une femme peut alors ouvrir le chemin de l’intimité et de la connexion à laquelle chacun aspire. Même si les hommes et les femmes fonctionnent différemment, ils ont en commun cette aspiration à être en connexion et à danser ensemble d’une manière fluide, naturelle et nourrissante… et ça s’apprend !