L'alimentation multidimensionnelle
en lien avec la nourriture que nous avons besoin de recevoir est non pas
uniquement dans notre corps physique, mais dans chacune des dimensions
fondamentales de notre Être.
Soit, donc 7 grandes catégories : la
nourriture physique (l'activité),
la nourriture éthérique (la vitalité ou la sexualité), la nourriture astrale (l'émotivité), la nourriture
mentale (la pensée), la nourriture
causale (la volonté ou la créativité),
la nourriture psychique (l'amour) et
la nourriture atmique (l'intuition).
ICI donc, nous
parleront de la Nourriture Astrale – (L’Oxygénation)
Voici des informations en lien avec
l'épanouissement de la dimension de nos activités émotionnelles. Les éléments à
voir en détail dans quelques instants :
A. L'expression libre des émotions
B. L'art matériel ou spirituel
C. L'humour noir ou blanc
D. Les jeux joyeux
E. Les facettes de l'égo
F. Les émotions qui régénèrent
G. Les rêves plus ou moins éveillés
Nous commencerons donc dans ce
chapitre par :
A. L’EXPRESSION
LIBRE DES ÉMOTIONS
Notre corps astral est constitué de
la somme de nos émotions. Pour nourrir ce corps, cette dimension en nous, nous
avons besoin de vivre divers types d'émotions. Plus nous nous permettons
d'exprimer librement nos émotions, plus nous devenons conscient de celles-ci et
plus nous pouvons les transformer facilement si certaines d'entre elles sont
désagréables.
À l'inverse, lorsque nous refoulons,
cachons, étouffons nos émotions, nous les expulsons de notre conscience et
elles en viennent à former une partie inconsciente en nous. Ces émotions dont
nous ne sommes pas conscients nous ferons agir comme des marionnettes ou comme
de petits robots qu'on actionne en pesant sur un bouton. Nos boutons sont nos
situations conflictuelles non réglées, non conscientisées et refoulées.
Exemple: Un ami m'emprunte un livre et ne me le remet pas. Je
trouve cela désagréable mais je refoule cette sensation. Quelques jours plus tard,
un autre ami veut m'emprunter un livre (situation
non réglée en moi = bouton), je réponds du tac au tac, inconsciemment:
"Non, je ne prête pas de livre".
Si mon ami est persévérant, il me
demandera de m'expliquer, je devrai prendre conscience de mon conflit interne,
et le régler en établissant une entente claire au sujet de la façon dont il me
remettra mon livre si je lui prête. Cet exemple peut sembler banal mais il
représente À petit échelle, comment nous développons une multitude de
mécanismes de fermeture, sans nous en rendre compte, à cause de situations non
réglées. Lorsque survient une situation désagréable, parler de ce que nous
vivons, exprimer ce que nous ressentons, est un élément presque indispensable
pour clarifier ce qui est vécu et conscientiser suffisamment la situation pour
découvrir comment la modifier ou l'améliorer.
Les larmes, entre autres, sont
l'expression libre de notre tristesse et nous permettent d'aller au fond d'une
situation rapidement (à condition de ne
pas uniquement pleurer pour nous plaindre). Les larmes combinées à une
attitude de questionnement pour découvrir ce qui ne va pas, augmentent
l'intensité de ce que nous vivons et produisent une charge énergétique
suffisamment forte pour faire émerger des solutions.
À l'inverse, refouler notre
tristesse, refouler nos émotions, paralyse l'expérience, la fait se prolonger
avec une intensité moins grande, et retarde le moment où nous découvrirons
vraiment ce qui ne va pas et ce qui aurait avantage à être modifié dans notre
façon de vivre.
Les larmes sont à la conscience
astrale ou émotive, ce que les paroles sont à la conscience mentale ou
intellectuelle. Sans les mots, sans les paroles, souvent nous ne comprenons pas
ce que nous vivons et nous ne parvenons pas à changer une situation qui nous
déplait. Sans les larmes, sans l'expression libre des émotions, souvent nous ne
comprenons pas ce que nous ressentons et ne pouvons en venir à une
transformation de la situation.
Plus un être s'exprime librement,
plus il prend conscience rapidement de qui il est et de ce qu'il vit, et plus
il évolue rapidement. Que nous soyons un homme ou une femme, il est donc très
intelligent de pleurer, de parler, d'exprimer ce que nous vivons. En
s'exprimant librement, on se fait naturellement une sorte d'auto-thérapie. En
refoulant, on se blesse intérieurement de plus en plus et il sera indispensable
un jour d'entreprendre une thérapie avec quelqu'un qui nous aidera à libérer
nos émotions plus librement et à conscientiser ce qu'elles veulent nous dire.
Une personne qui accepte de faire de
la thérapie pour s'aider se fait un merveilleux cadeau, et avec le temps, elle
en viendra à avoir uniquement besoin de parler (par exemple simplement aller dans un centre d'écoute active, en
personne ou par téléphone) pour comprendre ce qu'elle vit. Puis, elle
intégrera ce processus et en viendra à se faire naturellement sa propre
auto-thérapie, chaque fois qu'une situation désagréable surviendra.
Pour s'exprimer librement, il est
toutefois nécessaire d'accepter d'être éternellement en apprentissage (ne pas vouloir donner l'illusion de
quelqu'un qui sait tout), d'avoir par moments des attitudes non matures,
d'être ridicule, et de savoir que c'est correct ainsi. Dans la spontanéité,
nous sommes parfois beau, intelligent, amusant, créatif, géniaux même.
Mais dans la spontanéité nous sommes
parfois aussi laid, stupide, ennuyant, répétitif et bestiaux. En nous
permettant d'être qui nous sommes, nous découvrons rapidement les facettes qui
nous composent, nous les voyons plus clairement, et nous pouvons modifier
celles qui nous déplaisent. Être spontané ne signifie donc pas de faire tout ce
que nous voulons continuellement sans se réajuster. Cela signifie laisser
couler librement les énergies actuelles qui nous habitent, afin d'en devenir
conscient, et apprendre ensuite à modifier ce que nous découvrons de nous qui nous
plait moins.
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la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité
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