Partie de notre Être constituée d'énergie causale, mentale, astral, éthérique
et physique, qui ne sont pas alignées avec la volonté des plans psychique et
atmique, soit avec la volonté de l'âme divine et de l'Esprit divin. Autrement
dit, chaque fois que sur le plan causal,
l'âme humaine, face à une décision, a pris le chemin inverse à celui que lui
dictait son amour et son intuition, une cristallisation d'énergie d'une
nouvelle nature s'est faite et a graduellement formé ce que nous pouvons
appeler "l'égo".
L'égo est donc constitué d'énergie relativement dense mais se prend pour
l'énergie la plus subtile (l'énergie
psychique et atmique) puisqu'il ne connaît pas cette énergie plus subtile.
L'égo est doté d'autonomie et peut créer à sa façon, autant qu'il le
souhaite. Plus il est renforci, plus il dispose d'une puissante énergie et plus
il devient difficile à maîtriser par l'âme humaine, qui, lors d'une certaine
partie de son grand voyage spirituel, peut se retrouver avec une force égale celle de l'égo, ou même avec une force moindre.
L'égo, à court terme, vit des situations de plaisir (ex: consommation abusives de drogues et d'alcools, paresse,
fuite, crimes, accusation des autres, domination des autres,
orgueil, mensonges, irresponsabilité, repli dans le rêve, etc, etc...) mais toutes ces situations
sont généralement créées par l'ignorance et par la peur, et à moyen ou à long
terme, elles apporteront des malaises, des maladies, des conflits, des
confusions, des souffrances de toutes sortes.
Plus l'âme humaine devient mature, plus elle reconnaît la nature de l'égo, plus
elle la distingue de la nature de l' ESSENCE (voir
ce terme dans le lexique) et plus elle réalise qu'il est préférable de ne
plus nourrir cette partie égoïque d'elle-même (nous donner ce dont nous avons fondamentalement besoin toutefois, cela
est nécessaire et n'est pas égoïste mais essentialiste).
L'égo sans nouvelle nourriture, se sent graduellement mourir (intérieurement nous pouvons croire que nous
allons mourir, par exemple, si nous ne nous donnons pas une satisfaction habituelle
nourrissant une certaine facette de notre égo) mais en réalité, il ne fait
que se transformer, il se purifie, il se métamorphose graduellement à l'aide
d'une nouvelle énergie, celle de l'essence, et devient une partie de nous de
plus en plus lumineuse.
L'égo résiste fortement aux changements, tel un adolescent rebelle, mais
lorsqu'il comprend qu'il peut vivre différemment, et avec plus de bien-être à long terme, il accepte
de se transformer.
L'égo n'est donc pas un ennemi en nous mais un adolescent à éduquer, à
guider, à aimer (d'autant plus que
certaines de ses réactions proviennent d'expériences immatures où il s'est blessé
et qui l'ont porté à se replier sur lui-même), afin de lui montrer autre
chose que ce qu'il connaît et qui l'a conditionné.
Une âme humaine qui a connu les chemins de l'égo, de l'ombre, et ceux de
l'essence, est plus adaptée a ̄ se promener dans les différents univers qui
existent, qu'une âme humaine n'ayant pas connu les pièges, les souffrances, les
limitations du monde de l'égo. L'égo est responsable de toutes nos souffrances
mais aussi, éventuellement, de la perte de notre naïveté dangereuse et donc de
l'acquisition d'une plus grande conscience. Nos expériences dans l'égo ne sont
donc pas à haïr (d'ailleurs ce serait
l'égo lui-même qui haïrait !) mais à remercier pour ce qu'elle nous ont
appris.
Et aussi difficile que cela puisse être, les apprentissages les plus souffrants sont souvent ceux qui
nous transforment le plus profondément et qui nous font par la suite connaître
les bonheurs les plus grands !
Extrait
du Lexique de
Psychologie Multidimensionnelle du site : A l’ère de la Multidimensionnalité
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