Attitude des personnes qui se
sentent victimes des autres (certains
parlent même d'une maladie mentale que nous pourrions appeler "la
victimite").
Cette attitude est directement
inverse à celle de la responsabilisation (également
décrite dans le lexique . La victimisation entraîne généralement la peur, la colère, la
haine, et parfois aussi, la violence et la vengeance. Certaines personnes qui
nous entourent sont alors perçues comme des méchants, des incompétents, des
bourreaux, des ennemis... à contrôler, à emprisonner ou à tuer.
La victimisation est donc directement
reliée à toute la lourdeur d'expérience qui existe dans les situations
d'accusation et d'agression des autres, soit: les procès, les prisons, les
guerres. La victimisation est une attitude très immature, donc imprégnée de
beaucoup d'ignorance et d'inconscience, et elle fait grandement souffrir.
L'être qui se trouve dans cette position se sent souvent impuissant et peut
même sombrer dans la dépression, la stagnation, l'autodestruction ou la
destruction. C'est pourquoi, à la limite, cette attitude empreinte de désespoir
conduit au crime, au meurtre ou au suicide.
L'attitude de victimisation nous
donne la perception d'être très limité dans notre potentiel de créativité. Dans
cette vision, nous sommes très peu conscient des énergies d'activité, de
sexualité, d'émotivité, de pensée, de volonté, d'amour et d'intuition qui nous
habitent, et qui peuvent, si nous les modifions, transformer radicalement notre
vie.
Changer d'attitude, opter pour la
responsabilisation, change radicalement notre vision des gens, de la société,
de la planète dans son ensemble. À ce moment, nous réalisons que nous avons
tellement de choses à faire, à apprendre, à transformer, à vivre... que nous
n'avons plus le temps de critiquer, de dénigrer ou de mépriser. Nous avons
juste le temps de créer et d'aimer.
Extrait du Lexique de Psychologie Multidimensionnelle du site : A l’ère
de la Multidimensionnalité .
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