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jeudi 20 octobre 2016

LUMIERE SUR LE COLLECTIF ET L’INDIVIDUEL


L’orientation d’un travail de l’artisan de la lumière suit deux axes : le collectif et l’individuel. Bien sûr, celui-ci œuvre aussi pour son propre développent, cela va de soi. Charité bien ordonnée commence par soi-même.

Cependant, certains refusent ou rejettent cette notion. Selon leur compréhension des choses ; leur seul but est d’aimer autrui, de contribuer au bonheur des autres. Or, si cet élan est noble, il n’en demeure pas moins que pour favoriser le bonheur, la joie, l’équilibre et l’amour des gens autour de soi, nous devons d’abord nous aimer vraiment nous-mêmes.

Plus vous le ferez, plus vous apprécierez la profondeur et l’intensité de l’amour, plus vous pourrez le diffuser et plus vos oeuvres, ainsi que vos pensées, vos regards, vos gestes et out ce que vous êtes reflèteront cet amour.

Puisque l’artisan de la lumière contribue à la transformation du monde, il le veut bien sûr joyeux, inspiré et inspirant, et non terne et lourd. Serait-il naturel que l’artisan œuvre dans la douleur et le labeur pour créer la légèreté et la joie ? Ce serait un non-sens.  Ce qui ne suscite en lui ni joie, ni intense sensation amoureuse, ni pulsion de vie euphorisant et effervescente ne peut intéresser l’artisan de la lumière.

Il y a plusieurs siècles, les hommes bâtissaient d’énormes structures architecturales qui exigeaient plusieurs décennies avant d’être parachevées. Leurs descendants poursuivirent le travail et y prirent plaisir comme le font les véritables artisans. Imaginez, par exemple, ceux qui ont participé à la construction des grands temps d’Egypte ou à la création des grandes cathédrales, des mosquées ou de la Grande Muraille de Chine. Leur fallait-il voir le résultat final pour s’en réjouir ?  Le véritable artisan se réjouit de la sculpture sur laquelle il travaille présentement, même s’il ne la verra pas terminée.



Chaque geste pour lui est choisi, inspiré, inspirant. C’est son œuvre. C’est sa création. Elle contribue à l’œuvre globale grâce à laquelle l’harmonie et la beauté de la vie sont perpétuées. Elle rend hommage à tout ce qui existe. C’est pourquoi il s’en réjouit. S’il ne s’en réjouissait pas, ce qu’il crée ne le ferait pas vibrer. Il y a bien sûr certain artisans qui ne se réjouissent pas de leurs œuvres. Il est alors opportun de se demander s’il s’agit de véritables artisans de la lumière, et si leurs créations sont d’une vibration suffisamment élevée.

Respecter l’humain, c’est aussi œuvre pour la paix. Pour l’artisan, la première façon d’œuvrer pour la paix consiste à retrouver et à conserver la paix intérieure. Ainsi, ses vibrations, ses paroles, ses pensées et tout en lui inspirera la paix chez les autres. Il peut certes militer pour la paix dans le monde, mais il n’est pas demandé à l’artisan de renoncer à tout pour revendiquer la paix et fustiger ceux qui ne la font pas. L’artisan de Lumière se doit de vivre en paix et de faire en sorte de la créer autour de lui. Ainsi, chacun de ses choix dans son travail et ses activités contribue à propager la paix dans son environnement immédiat et bien au-delà.

L’équilibre entre les principes féminin et masculin, de même que le sentiment de paix intérieure sont intimement liés à la recherche de l’équité. Il ne s’agit pas de condamner celui qui vit dans l’abondance en lui montrant celui qui est pauvre, il s’agit plutôt d’œuvrer consciemment afin qu’une répartition plus équitable de l’abondance fasse partie des objectifs communs de l’humanité. Et l’artisan facilite le changement en s’harmonisant au flux des transformations et en se laissant inspirer par ce dernier. L’artisan collabore avec les autres afin que tout soit en transformation, et il invite les gens à ne pas s’attacher collectivement à ce qui appartient au passé.

Vous êtes un artisan de la Lumière. Mais pour l’être pleinement il faut bien sû, que vous sachiez reconnaître votre apport. Pourquoi ? Parce que cela vos permet d’éviter d’entreprendre une tâche qui deviendrait rapidement un labeur. C’est pourquoi l’artisan doit chercher à s’investir dans ce qui correspond vraiment à son essence – sans attendre que les choses se passent d’elles-mêmes. Il s’engage dans l’action selon ce qui le fait profondément vibrer. Ce n’est pas là de l’égocentrisme, mais tout simplement le fait de suivre sa passion.

Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source de Francesca : A l’ère de la Multidimensionnalité

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